Le congrès électif tenu le 26 novembre dernier et qui s’était terminé par la réélection du camarade Abdoulaye Sow comme étant le secrétaire général de la Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances et Micro Finances de Guinée FESABAG pour un mandat de 5 ans, ne reste pas sans conséquence. C’est à la suite d’un point de presse animée lundi, 6 décembre par Marie Ivonne Coumbassa au siège de l’USTG-CSI sis à téminétaye que cette dernière est montée au créneau pour dénoncer l’illégitimité dudit congrès qui a permis au camarade Sow de prendre la tête de ladite structure.
Pour Marie Ivonne Coumbassa, la réélection d’Abdoulaye Sow pour un autre mandat est considérée comme un coup d’état dans la mesure ou le congrès a été anticipé pendant que la date d’expiration du mandat qui devrait finir le 14 décembre n’est pas encore arrivée.: << La procédure normale voudrait que pour organiser un congrès électif à la FESABAG, que tous les membres statutaires soient informés , les membres du bureau sortant soient informés un mois avant la date du congrès. Ce, en précisant le lieu, le jour et l’heure de sa tenue. Des démarches qui n’ont jamais été respectées pour la tenue correcte dudit congrès pour éviter que ses collaborateurs que nous sommes reviennent à la maison. Puisqu’on a été exclus arbitrairement du bureau exécutif en acceptant d’autres qui ne font même pas partir de la structure en l’occurence les camarades Soumah qui ont été aussi exclus. Pourtant, c’est nous qui sommes censés de travailler ensemble pour défendre les travailleurs du secteur banquier >>.
Ce qui dit-elle ne leur a pas empêché de travailler dans l’intérêt de la classe ouvrière: << Étant des exclus, on a pris l’initiative de défendre le dossier du feu camarade Ibrahima Fofana, père fondateur de la FESABAG pour que sa famille puisse bénéficier de sa pension et autres privilèges. Egalement des camarades qui devaient être licenciés, nous, en temps qu’exclus de la FESABAG nous avons pris le dossier en main pour les défendre. Et aujourd’hui, ils ont eu raison à l’inspection générale du travail, là où on leur demande de la direction de les réintégrer, ce refus de reprendre ces personnes qui ont été indument licenciées sans reglément. Où se trouve la FESABAG ? >>.
Parlant de la sous-traitance, Mme Ivonne invite: <<Les nouvelles autorités à jeter un coup d’œil dans la sous-traitance qui doit être supprimée dans le secteur financier. Nous devons nous lever contre cela>>. Conclut-elle.
Sékouba Kourouma
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