Les experts venus des pays Africains, des État Unis d’Amérique se sont réunis dans la capitale guinéenne pour la tenue  du premier congrès international de la société guinéenne de médecine légale et de santé au travail. Cette rencontre de Conakry dont les travaux ont débuté ce jeudi, 24 mars a été présidé par le président du Conseil National de la Transition CNT, Dr. Dansa Kourouma. On notait également la présence des différents médecins.
A l’entame, le premier responsable de la médecine légale et santé au travail Pr.  Hassane Bah a remercié les participants pour leur volonté et dynamisme à prendre part à ce congrès. C’est dans cette optique qu’il est revenu sur les motivations de la présente rencontre:  » Les motivations de ce congrès, c’est d’abord  de donner une  qualité  à la médecine légale. il est tout à fait normal que tous les trois ans que les enseignants organisent ce qu’on appelle un « congrès ». Donc sur le plan personnel c’est un devoir pour moi de faire partie de la formation » a-t-il évoqué.
Aujourd’hui, il faut comprendre que nos sociétés sont régies par des problèmes.  Peut être on en parle pas assez de ces violences sexuelles, aussi les risques d’accident en milieu de travail, alors que se sont les maladies professionnelles qu’il faut vraiment comprendre » a réitéré professeur Bah.
« J’ai inscris ces sujets à l’ordre du jour pour qu’on puisse échanger avec nos collègues des pays Africains afin d’avoir les meilleurs atouts, et les meilleurs pratiques qui puissent nous permettre de mettre fin à ces  agressions sexuelles dans notre pays, et de réduire considérablement les accidents du travail dans notre milieu » a-t-il ajouté.
Pour les attentes de ce congrès, le patron de la médecine légale, et santé au travail a martelé:  « Autour de cette table ronde, il y aura la participation des médecins, des non médecins, les magistrats, les juristes guinéens, et de l’étranger pour réfléchir ensemble sur des propositions des lois pour renforcer les dispositions existantes déjà en matière de violences sexuelles. Et pourquoi pas réfléchir pour durcir davantage les sanctions à l’égard des auteurs des violences sexuelles particulièrement les cas de pédophilie, et également dans le cadre de la prévention en milieu de travail » a-t-il suggéré.
Le parrain du congrès, professeur Amara Cissé a exprimé sa satisfaction à l’occasion de la tenue du présent congrès qui, selon a connu une réussite dans la mesure où une panoplie des experts, et des professeurs du Sénégal, du Congo, du Niger, et même des Etats-Unis d’Amérique sont venus pour donner leur expérience sur ce qu’est la médecine légale ».
Pr.Amara Cissé a toutefois rappelé: <<Dans la vie des médecins, il y’a trois axes dont entre autres, l’axe de la formation; la recherche ; et les soins. Alors un congrès comme ça avec la participation des autres experts permettra à nos jeunes médecins de se former d’être au niveau des autres>>.Le président duConseil National de la Transition (CNT), Dr. Dansa Kourouma s’est dit satisfait de prendre part à ce congrès: « Il est fondamental de rappeler  que ceci est une évidence que tend que nous n’ameliorons pas les mesures diagnostics pour détecter les violences avec précision, les innocents se retrouveront  toujours en prison ».
Dr.Dansa a également précisé: « Aujourd’hui, il faut faire en sorte que les médecins puissent prendre leur responsabilité, et d’avoir un moyen technique, et technologie pour pouvoir détecter ces violences,  et ceci permettra vraiment à la justice guinéenne  d’avoir les indices claires pour appréhender les malfaiteurs. Nous pourrons aujourd’hui, rêver d’une société ou la justice sera la boussole avec l’effort de tout un chacun d’entre nous ».
              Aboubacar ll Sylla
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