Depuis belles lurettes, le conte a toujours été un moyen de communication  d’éducation, de divertissement et de rassemblement dans la société traditionnelle africaine pour nos enfants dont le le but principal d’enseigner la révélation aux pratiques ancestrales.
Des traditions qui disparaissent de nos jours à petit feu sous l’effet de la modernité.
C’est pour apporter sa contribution ses grains de sel à la revalorisation de ces pratiques ancestrales Mamadi Mara compte organiser samedi, 28 janvier prochain une rencontre par rapport à ce sujet. Ce, pour non seulement redonner de la valeur à nos pratiques ancestrales et de  les pérenniser dans nos milieux scolaires mais aussi et surtout encourager sa connaissance au sein de la nouvelle génération.
Une génération dont la majorité ignore en milieu éducatif guinéen Mamady Mara Coach en poésie, conteur, slameur et coordinateur de » Les Mômes Vous Parlent » compte s’investir d’arrache piéds dans ce domaine.
A l’entame, Mamady Mara est revenu sur but de la rencontre. Pour lui: « l’objectif consiste à promouvoir le conte en millieu scolaire et pousser les élèves à la lecture et à l’écriture. C’est pour cette raison que j’ai eu à l’idée d’organiser des éditions de conte dans nos écoles en République de Guinée précisément à Conakry » a dit M. Mara.
Une organisation dit-il qui connaîtra la participation de plusieurs établissements scolaires de la place en vue d’une compétition: « nous avions choisi les élèves qui sont partenaires aux   » mômes vous parlent « . Ces élèves qui viendront d’horizons différents  participeront au spectacle par l’entremise d’une compétition » a t’il martelé.
 Parlant de l’âge choisi pour les compétiteurs et les thématiques choisis il affirme: «Cet événement va regrouper les moins de 17 ans. Nous allons commencer le travail à partir de ce mois jusqu’au mois de mars 2023 pour apprendre aux enfants à maîtriser le conte dans les écoles » rassure Mara.
Concernant les thématiques: « nous avons choisi de multitudes thématiques, nous aborderons l’éducation des jeunes filles et des enfants. Car, le conte instruit et éduque et ce qui fait la particularité de cet événement, c’est le fait de l’associer avec nos langues locales. On ressort la langue maninka, peulh, sousou, Toma etc, écrit en français. Il y’a aussi des endroits, on emploie nos langues, les chansons qui sont écrites.Tout ce qui permet de valoriser nos langues locales. Tous ces textes que les enfants vont choisir (…), ces textes parlent de la tragédie, de l’éducation et quelques mystères africains, comme l’histoire de la dame du Mali, l’histoire de Donsokè. Toutes ces histoires seront des thèmes abordés au cours de la rencontre » a t-il rassuré.
Parlant de la structure organisatrice, elle est composée dit-il de 05 membres dont 4 qui sont metteurs en scène et de journalistes. Nous n’avons pour le moment aucun soutien financier, toutes les activités que menons pour l’instant sont sur fonds propre.
« En revanche nous pensons au guinéen pour la valorisation de l’école guinéenne à travers le conte et la poésie .
Nous faisons en sorte que l’événement se passe en tradition, comme au village à la belle étoile, le public est là, les villageois sont aussi présents, il y aura des contenus pour les gens.
Tous ces éléments de bases seront traditionnels, la façon de raconter le conte aussi au public sera traditionnel » a t-il fait savoir.
C’est dans cette optique qu’il lance un appel solennel à l’endroit des autorités guinéennes, les parents ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté à œuvrer en toute responsabilité dans le domaine de l’éducation des enfants tout en leurs inculquant nos valeurs traditionnelles.
                                 Arafan Condé