En juin dernier, à Paris, face à des sympathisants survoltés lui enjoignant de se présenter, il avait a nouveau semé le doute : « Nous nous maintiendrons au pouvoir avec la volonté du peuple. Je m’adresserai au pays dans peu de temps. Après cette déclaration, nous aurons de quoi faire pour aller vers la marche du progrès et vers la victoire en 2024 », avait-il déclaré.
Quel dauphin ?
Son refus de nommer un dauphin à quelques mois de la présidentielle, et les déclarations de ses ministres et partisans, qui en ont fait depuis plusieurs mois le candidat du parti présidentiel, poussaient l’ensemble de ses adversaires à être convaincus qu’il allait se représenter.
« L’heure du bilan viendra plus tard, a fait savoir le président lundi. D’ici là, j’assumerai avec responsabilité toutes les charges de ma fonction. Je continuerai de consacrer toutes mes forces à défendre sans faille les institutions, l’intégrité du territoire, la protection des personnes et des biens. » À charge de son parti, l’APR, de désigner désormais un nouveau candidat.
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