A quelques mois de l’installation de la délégation spéciale de Wonkifong, préfecture de Coyah, notre reporter a été à la rencontre de ces responsables pour s’enquérir des conditions auxquelles les travaux se déroulent sur le terrain.
Pour la circonstance, le président de la délégation spéciale de Wonkifong,  Bafodé Bangoura a rappelé les circonstances dans lesquelles ils ont été nommé à ce poste suite à la dissolution des conseils communaux par le Président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya pour mauvaise gestion.
« Nous avons hérité assez de difficultés.  Mais, comme nous avons bénéficié de la confiance du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation avec l’apport de la sous-préfecture et la préfecture de Coyah, nous ferons tout notre possible pour reprondre aux attentes de la population » a-t-il promis.
Il a également fait savoir que dès leurs installations, une de session ordinaire du conseil communal a été organisée. Session au cours de laquelle ils ont identifié des actions et  produire l’extrait de délibération dudit conseil  pour transmettre à la tutelle d’exécuter  les activités issues à cette session.
« Aujourd’hui, nous avons enregistré des avancées significatives dans plusieurs domaines depuis notre arrivée. La mairie qui n’avait pas de matériels a désormais des outils nécessaires permettant de travailler , car, notre mairie était inaccessible. Cela est rendu possible grâce à notre courage et notre volonté d’apporter nos contributions au développement de la localité. Nous avons fait de notre mieux pour arranger ces imperfections. Cela nous a permis de faire bien fonctionner l’administration  communale » explique-t-il .
Au cours de notre session dit-il, nous avons créé dix commissions de travail pour suivre correctement la réalisation de nos différentes activités. Notamment, l’éducation, la santé, la gestion foncière, les finances etc .
Ces commissions sont en activités et nous parvenons à évoluer sur le terrain dans la meilleur conditions.
Parlant la cherté du panier de la ménagère M Bangoura a dit : « Ce phénomène est mondiale dû à la guerre de l’Ukraine qui a eu des répercussions négative dans les pays sous-développement sans oublier notre pays en général et notre localité en particulier. A présent, nous nous débrouillons à travers de l’agriculture, l’élevage et la pêche. Des travaux pratiqués par la plupart de nos populations ».
Concernant la mobilisation des fonds, M Bangoura précise : « C’est une activité  très compliquée au niveau des communes dans la mesure ou certaines recettes sont à 100% pour la commune. D’autres sont partagées. Ceux qui sont propres à la commune nous les recevons sans difficulté telque l’État civil (…). Une fois mobilisées ont les met à la disposition du service des impôts. Après il nous amène notre  compte part. A ce niveau, Il ya des difficultés malgré la loi indiquant que la commune a 80% de montant recouvré de ces taxes. Mais le problème, on responsabilise quelqu’un d’autre pour le gérer. Si cette personne n’est pas consciente ça deviendra autre chose ce qui amène souvent des difficultés au niveau des communes ».
Située à quelques 3 km de la ville de Coyah, mais se rendre dans le coin, c’est tout un parcours de combattants pourtant financé depuis belles lurettes à hauteur de 2 millions de dollars pour sa réhabilitation qui, selon M. Bangoura, par manque de suivi, le projet n’a pas pu être réalisé. C’est pourquoi, il a posé des doléances auprès des autorités du pays à travers le ministère des infrastructures et des travaux publics pour la réhabilitation de cette route pour permettre aux citoyens de vaquer tranquillement à leurs activités.
De son côté,le premier vice président,M Amadou camara a signalé que leur équipe est venue au moment opportun à la tête de ladite localité : « les citoyens étaient confronté aux sérieux problèmes liés à la mauvaise gestion. Mais au départ , on a donné la priorité à la réhabilitation des établissements d’enseignement scolaire. Les table bancs ont été confectionné notamment dans les écoles primaire, collège et du lycée de Wonkifong centre sans oublier les latrines » conclut-il.
Il faut signaler que malgré tous ces travaux réalisés en faveur de l’éducation, un autre problème lié au manque d’enseignants et salles de classes se pose.
                                  Abdoulaye Keita