Les cadres du Ministère de l’Administration du Territoire et de Décentralisation ont,  sous les auspices du chef de département le Général à la retraite, Ibrahima Kalil Condé, présentés vendredi, 19 juillet le rapport de l’évaluation des partis politiques aux partenaires techniques et financiers. A l’occasion, des ambassadeurs, représentants des institutions nationales et internationales, les facilitatrices au dialogue, le haut commandement de la gendarmerie nationale et direction de la justice militaire ont également répondu.à l’invitation.
Un rapport synthèse intervenue dans la période du 17 juin au 6 juillet 2024 dans les sièges à Conakry et dans les 33 préfectures de la République de Guinée.
Le but vise à faire des reformes reformes institutionnelles et politiques à la sphère politique guinéenne à travers des critères établis par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
La directrice nationale des Affaires politiques et de l’administration électorale, Mme. Camara Djénab Touré est revenue sur la quintessence de la rencontre.
« Nous sommes dans le processus de reformes institutionnelles et politiques. Et qui dit reformes institutionnelles des politiques dans notre domaine, parle d’associer l’ensemble des partenaires techniques et financiers ainsi que l’ensemble des acteurs des processus électoraux. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y’a beaucoup de pays amis comme le Japon qui a commencé déjà à donner 1.800.000 dollars US à la Guinée pour aider à la reforme politique électorale. 
Et quand nous faisons un travail d’évaluation des partis politiques, il est important de restituer la synthèse de ce rapport à l’ensemble des acteurs ».
Cette restitution met l’accent sur la situation globale des partis politiques et non de manière individuelle.
Dans ce rapport synthèse , la situation administrative ; la gestion des partis politiques ; de représentations nationales ; la participation aux élections ; et la gestion financière et comptable des partis s’y trouvent.
« Il faudrait que l’évaluation soit à notre mode. Parce que si la loi est appliquée, forcément les structures politiques seront nettoyées et on aura forcément pas besoin dire qu’il faut réduire le nombre de partis politiques. Ceux qui ne seront pas en règle, ce n’est pas qu’on vient les dissoudre, ils ont 3 mois au vu de la disposition de la charte de se mettre en règle » conclut-elle.
                              Sékouba Kourouma
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