Dans le cadre de la réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le département de tutelle a organisé du 18 au 20 septembre 2024, un atelier de réflexion sur le processus d’harmonisation des filières et programmes enseignés dans les établissements techniques et professionnels publics et privés de Guinée. L’objectif vise à améliorer la qualité de la formation technique en République de Guinée afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de préparer les jeunes du pays à des carrières professionnelles enrichissantes. Il a réuni les principaux acteurs du secteur éducatif et professionnel. Notamment : les représentants des écoles publiques et privées ; les syndicats et organisations de la société civile ; les employeurs et recruteurs ; les partenaires techniques et financiers.
Présidée par le secrétaire général du METFPE, Dr. Julien Bongono, la cérémonie a eu lieu dans un réceptif hôtelier à Conakry en présence de plusieurs personnalités. 
Le chef de service développement des programmes et de la coordination pédagogique, Mohamed Lamine Facinet Sylla a noté : « Cet événement, qui se tient du 18 au 20 septembre 2024, marque une étape cruciale dans l’engagement que nous avons pris de faire de notre système éducatif un levier puissant pour l’économie nationale. L’objectif vise à répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés des programmes souvent inadaptés aux réalités du marché de l’emploi, une qualité de formation qui mérite d’être renforcée, et un déséquilibre
persistant entre les enseignements théoriques et pratiques. Ces insuffisances limitent l’employabilité de nos jeunes et leur capacité à contribuer pleinement au développement socio-économique de notre pays ».
C’est pourquoi, dit-il sous la direction de la ministre du département de tutelle, Aminata Kaba une vaste réforme pour adapter et moderniser nos filières et programmes de formation a été lancée. Cette réforme s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, le Général de Corps d’Armées, Mamadi Doumbouya qui vise à aligner nos systèmes d’enseignement et de formation aux besoins réels du marché de travail guinéen. « Nous voulons garantir que chaque jeune formé dans nos centres puisse trouver sa place dans le tissu économique, en apportant les compétences spécifiques attendues par les employeurs » a-t-il dit.
Il a également ajouté : « Cet atelier constitue ainsi une opportunité pour renforcer le dialogue entre les différents acteurs du secteur, les formateurs, les entreprises, les partenaires techniques et financiers afin de bâtir un cadre de formation professionnelle robuste, réactif et adapté à notre contexte économique « .
C’est dans cet esprit qu’il a fondé son espoir sur les recommandations qui seront issues de cet atelier traceront une nouvelle voie pour l’enseignement technique et la formation professionnelle en Guinée afin d’atteindre les résultats attendus. Des résultats qui, selon lui, s’articulent autour des points suivants : faire un état des lieux des filières et programmes existants sera établi ; faire des recommandations pour harmoniser et améliorer les programmes de formation formulées afin d’assurer une meilleure adéquation entre la formation et les exigences du marché de l’emploi.
Au nom du département, le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, Dr. Julien Bongono n’a pas manqué de mettre l’accent sur ressortir l’importance du secteur qui, selon lui, contribue effectivement au développement socioéconomique d’un pays à travers la formation et la qualification de la main d’œuvre.
« Mais, chez nous en Guinée, on constate que le secteur est en marge. Ce qui fait qu’il souffre de beaucoup de défis en relation avec l’arrimage et le marché d’emploi sans oublier les programmes des filières qui ne répondent pas exactement au marché de l’emploi » déplore t-il.
« C’est vue cet état de fait que la cheffe de département s’est engagée à faire cette pour améliorer l’efficacité du système de formation pour offrir aux jeunes guinéens des opportunités d’emploi concrètes pour faire en sorte que l’ensemble des apprenants puissent avoir des compétences solides, des compétences demandées par le marché et des compétences qui pourront améliorer leur employabilité » conclut-il.
Comme pour dire que le présent atelier constitue une étape essentielle pour poser les bases d’une réforme pérenne et inclusive, capable de répondre aux besoins des jeunes diplômés et aux attentes du marché de l’emploi guinéen.
A noter que des échanges fructueux entre les panelistes et les participants enrichiront ces trois jours d’activités.
Sékouba Kourouma
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