L’arrivée de la junte militaire au pouvoir il y’a de cela plus d’un mois à la tête de la Guinée a ouvert la voie à la résolution de plusieurs dérapages causés par le régime précédent, notamment la réhabilitation des agents de la fonction publique et des retraités dans leurs droits respectivement 5% et 2% sur leurs salaires.
Autres faits marquants des nouvelles autorités sont la diminution du prix du carburant à la pompe à 10.000 fg autrefois vendu à 11.000 de nos francs qui, selon certains observateurs avertis, allaient connaître d’éventuelle augmentation dans les jours à venir si le coup d’état n’avait pas eu lieu; l’ouverture des frontières entre la Guinée et les autres pays en l’occurrence le Sénégal, la Sierra Léone et la Guinée Bissau. Tous ces efforts ont été fourni par le CNRD pour permettre aux commerçants de diminuer le prix des denrées de première nécessité en vue de créer un cadre de vie idéale aux populations.
Mais hélas, aucun prix à part le coût de transport urbain, n’a encore connu de baisse. Du grand marché de madina à enta en passant par les marchés de Bonfi, Gbessia, Ratoma sans oublier les marchés de l’intérieur du pays pour ne citer que ceux là, les prix sont exorbitants. Un phénomène qui devient de plus en plus inquiétant pour les populations qui pensaient que c’était la mauvaise gestion du pouvoir déchu qui était à la base de tous ces actes, au contraire mais plutôt la mauvaise foi de certains opérateurs économiques et des gros commerçants.
Des dispositions nécessaires doivent être envisagé par les nouvelles autorités pour régulariser nos marchés et permettre aux citoyens de pouvoir supporté le coût de la vie.
Sékouba Kourouma
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