La joueuse a été entendue par un juge, mardi 2 janvier, à Madrid. Le magistrat, qui enquête sur le comportement de l’ex-président de la fédération espagnole de football après la finale de la Coupe du monde, le 20 août, approche de la fin de ses investigations.

C’est avec un soulagement manifeste que la footballeuse espagnole Jenni Hermoso s’est brièvement adressée aux journalistes qui l’attendaient à la sortie de l’Audience nationale, à Madrid, mardi 2 janvier. « Tout est désormais entre les mains de la justice, c’est tout ce que je peux dire », a déclaré la championne du monde, ajoutant succinctement que « tout s’était bien passé ».

Jenni Hermoso, embrassée de force par l’ancien président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, quelques minutes après le sacre mondial de la « Roja » féminine à Sydney, le 20 août, a été entendue par le juge Francisco de Jorge, qui s’occupe de l’affaire depuis le début de septembre. La comparution a duré près de trois heures.

D’après la presse espagnole, qui cite des sources judiciaires, la joueuse a réitéré que le baiser n’avait été « à aucun moment consenti » et confirmé avoir été victime de « harcèlement » de la part de M. Rubiales et de son entourage, en particulier des trois autres inculpés dans le scandale : Jorge Vilda, ancien entraîneur de l’équipe nationale féminine ; Albert Luque, directeur de l’équipe nationale masculine ; et Rubén Rivera, responsable du marketing de la RFEF. Des pressions qui auraient « bouleversé sa vie normale, lui causant une situation de malaise et de tristesse ».

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