Après une nouvelle attaque jihadiste, le président par intérim doit ramener les casernes au calme alors que la contestation monte.
Les faits – A Ougadougou, le pouvoir tente de rassurer après une nouvelle attaque jihadiste et des tirs non loin de la présidence. Fragilisé, le capitaine Ibrahim Traoré va devoir obtenir des résultats sur le front de la lutte antiterroriste alors qu’il a promis à ses compatriotes de restaurer la sécurité sur le territoire.
«Des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (*), le Burkina Faso est le plus fragile, commente un diplomate occidental. On peut s’attendre à un nouveau renversement après le putsch du 31 janvier du lieutenant-colonel Damiba suivi de celui du capitaine Ibrahim Traoré, le 30 septembre de la même année.»