Les honorables conseillers nationaux ont, à travers une plénière, examinés et adoptés le projet de loi portant sur la création des nouvelles communes urbaines (10) et rurales (7) à travers le pays. L’initiative consiste à créér un cadre de vie idéale aux populations. Cela en réorganisant les communes urbaines et rurales pour amorcer le processus de développement durable.

La rencontre s’est tenue jeudi, 18 janvier 2022 à l’hémicycle du palais du peuple de Conakry en présence des membres du gouvernement, les représentants des mairies de Conakry, des représentants des coalitions des partis politiques ainsi que plusieurs autres cadres.

La rapporteure de la commission constitution, lois organiques, administration publique, organisation judiciaire, Fadima Camara est revenue sur l’intérêt et les enjeux de la création des nouvelles commmunes. Pour elle, la création des nouvelles communes urbaines et rurales vise à : réaliser un équilibre en superficie entre les entités territoriales issues du redécoupage ; prendre en compte des limites artificielles et quelques fois, naturelles qui forment les barrières réelles entre les territoires des communes formées ; prendre en compte, dans la majorité des cas, I’histoire des installations des populations qui se sont effectuées soit spontanément ou à la suite de recasements des personnes déguerpies pour cause d’utilité publique ; contraindre les pouvoirs politics et administratifs à doter en infrastructures d’accueil les
entités issues du redécoupage ; créer un équilibre économique entre les communes pour prévenir des disparités significatives en termes de richesse ;
mieux faire profiter aux populations les potentialités économiques fiscales et non fiscales.
En dépit de ces enjeux d’équilibre territorial et économique tels que présentés dans l’exposé des motifs, le projet de loi reconduit quelques facteurs générateurs de déséquilibres. Il s’agit notamment
des écarts substantiels de superficie entre les nouvelles communes ; des disparités substantielles en termes de nombre d’habitants entre les communes dont la création est projetée.
Les communes urbaines concernées par cette initiative sont entre autres : les communes de Ratoma, de Matoto, de Dubréka et de Manéah. La scission de ces différentes communes conduit à la création de nouvelles communes urbaines ci-apres : Ies communes de Gbessia, Matoto et Tombolia issues de l’ancienne commune urbaine de Matoto ; les communes de Ratoma, Lambanyi et Sonfonia issues de l’ancienne commune urbaine de Ratoma ; les communes de Dubréka et de Kagbélén issues de l’ancienne commune urbaine de Dubréka ; les communes de Sanoyah et de Manéah issues de l’ancienne commune rurale de Manéah.
Concernant des communes rurales, il s’agit : des communes rurales des préfectures de Siguiri, de Kouroussa et de Guéckédou.
Les localités dont les noms suivent sont ainsi érigées en sept communes rurales :
– les communes rurales de Tomba-Kansa, Fidako et Koumandjanbougou dans la Préfecture de Siguiri ; la commune rurale de Kanséréyah dans la préfecture de Kouroussa ; les communes de Guelo-N’ faly et de Kondembadou dans la préfecture de Guéckédou ; la commune de Fonodou dans la préfecture de Beyla.
Les articles 3 à 37 du projet de loi se rapportent à la fixation des limites des communes en création ainsi qu’à l’indication de leur chef-lieu.
A noter qu’il sera question de créér 10 communes urbaines et 7 communes rurales plus 7 autres rurales existantes en amont qui les  compléteront à 14.
                             Sékouba Kourouma