Le directeur général du musée national de sandervalia, Hamza Kaba entouré des cadres de sa direction a procédé lundi, 7 Août, au  lancement officiel des travaux de récolement des objets dudit musée sis à sandervalia dans la commune de Kaloum à Conakry. Une initiative du département de tutelle qui vise à donner une image rayonnante audit musée.
Il sera également question de connaître si le nombre d’objets du musée national est conforme à l’inventaire en vue de  restaurer ceux qui sont abîmés ou détériorés par l’humidité avant la mise en place du nouveau musée virtuel.
L’occasion a été opportune pour le chef de division, conservation et restauration au musée national de sandervalia, Aly Kouyaté de revenir sur les étapes à suivre : « Techniquement nous avons repartis l’équipe en trois (3) parties. La première partie vient vers les pièces sur les étagères sous les rayons. Ensuite vérifier rayon par rayon et pièce par pièce (…) on les déplace pour les amener sur la table des agents d’enregistrement après avoir procédé au dépoussiérage pour les enregistrer. En ma qualité de conservateur, je viens maintenant pour donner mes appréciations sur l’état de la conservation. S’il est bon, on marque sur la fiche  »bon ». Parce qu’il y a des rubriques comme, trace d’humidité, qu’on peut retrouver sur les objets. Si l’objet doit être restauré, on met dans l’observation à restaurer. Si l’objet doit être dépoussiéré ou traité, nous mettons sur la fiche, l’objet est à traiter. C’est à dire que, après tous ces travaux de récolement, il y a une équipe technique qui va se retrouver pour essayer de sélectionner les objets qui sont à restaurer. Et traiter aussi ce qui sont à traiter…. », a-t-il expliqué.
Le directeur général du musée national de sandervalia, Hamza Kaba a mis un accent sur le dernier traitement qu’à connu ces objets.
« La dernière fois c’était en 1995 soit près de 30ans que le présent musée n’a pas bénéficié de ce genre de traitement. Et c’est grâce à l’arrivée des nouvelles autorités pilotées par le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya que notre temple va connaître l’image qu’il a perdu depuis des années. Ce que nous sommes entrain de faire aujourd’hui, c’est ce qu’on appelle dans notre jargon de la muséographie, le récolement. Une activité qui consiste à faire l’inventaire de tous les objets du musée. C’est-à-dire la vérification générale et effective des objets du musée, comparer aux nombres qui se trouvent dans les registres (…). Cela va permettre à notre conservatoire de jouer convenablement ces deux rôles comme tout autre musée à savoir : l’exposition et la conservation… », dit-il.
Hamza Kaba a également souligné : « Cette activité a commencé par la phase théorique que nous avions fait avec la direction de musée des armées au camp Samory avec l’expert Severin Théa. Maintenant, nous sommes dans la phase pratique qui a commencé. Cette phase va nous prendre 35 à 40 jours dû au nombre exorbitant  d’objets à recoler qui s’élève à plus de 12000. Mais, ce présent récolement concerne les objets ethnographiques qui sont au nombre de 2600 et qui demande également des étapes à savoir : les faire sortir, regarder les numéros, connaître la provenance et faire le constat sur l’état de conservation », note le directeur général du musée.
Il est à rappeler que le futur musée virtuel qui sera mis en place par le département de la culture, du tourisme et de l’artisanat, sera la suite logique de l’aboutissement de ce projet de récolement qui permettra non seulement de connaitre le nombre exact des objets en bon état, mais aussi de procéder  à la restauration objets du Musée national de Sandravalia.
                                   Mohamed Dramé