Agé d’une trentaine d’années, Mohamed Touré traîne avec une tumeur qui le ronge depuis sept ans. Rencontré par rapport à ce sujet, le principal concerné dit avoir lutter contre cette maladie de toutes ses forces mais en vain, elle persiste toujours.
A travers un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, il sollicité de l’aide pour ses soins.
Selon monsieur Touré, cette maladie a signalé son apparition à travers des douleurs parfois dans sa gorge sous forme d’enzyme. Du coup, il ressentait de la frisson, des maux de tête intenses, etc.
«Parfois mes parents s’inquiétaient et ils pensaient même que quelqu’un m’aurait lancé un sort», a-t-il rappellé.
«Au réveil de chaque petit matin, j’ai du mal à avaler même ma salive. La douleur venait se loger dans mon cou et deux boutons de part et d’autre sortait sur mon cou. Aujourd’hui, je ne sais plus quoi faire même manger est difficile pour moi. C’est vraiment indescriptible la douleur que ressent à présent. Car, j’ai trop mal>> a-t-il dit.
D’après les spécialistes de la médecine moderne, le cancer du cou et de la tête regroupent les tumeurs qui se développent dans la bouche, le nez, les sinus, le pharynx et le larynx. La maladie débute par une lésion précancéreuse qui contient des cellules en cours de transformation.
Par ailleurs, une cellule cancéreuse apparaît et commence à se multiplier. La tumeur grossit et commence à envahir les tissus voisins.
Le traitement est principalement chirurgical. Cependant, il n’existe pas de consensus précis en ce qui concerne le moment de l’intervention, ni le suivi post-opératoire. En Guinée, même si la médecine moderne connait un développement et se spécialise de plus en plus, il faut signaler qu’il est parfois complexe d’obtenir une information fiable et de s’orienter vers le bon médecin adapté à notre besoin afin d’éviter des dépenses inutiles.
«Depuis son arrivé, nous avions été dans des hôpitaux pour qu’il retrouve sa santé. On a fait la Radiographie à la CIMED à Dixinn à SINO-GUINÉE, et à l’ANAPATH au camp Camayenne… J’ai tous les résultats à ma possession et d’autres ordonnances. On nous demande autre examen qui est extrêmement coûteux alors qu’on n’a tout dépensé. Nous demandons SOS au ministère de la Santé, aux autorités de la transition mais aussi aux personnes de bonnes volontés afin d’avoir une prise en charge médicale», a lancé Sékou Camara, cousin de Mohamed Touré.
Des avancées récentes de l’immunohistochimie et de l’imagerie en permettent un diagnostic de plus en plus précis, contre cette la tumeur. L’imagerie de choix orientant le raisonnement clinique est l’imagerie par résonance magnétique (IRM), a fait savoir le docteur Keita, que nous avons joint.
              Moussa Sory Doumbouya