Depuis le début du coup d’État au Niger, le Maroc s’est montré particulièrement réservé dans ses prises de position. Une attitude mesurée qui tranche avec celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), pleinement engagée depuis le renversement du président Bazoum.
Parler de discrétion serait un euphémisme. Quelques jours après que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé, jeudi 10 août,
qu’elle se tenait prête à intervenir militairement au Niger, le Maroc se montre toujours aussi silencieux sur le coup d’État, tandis que le président nigérien Mohamed Bazoum est détenu par les putschistes du général Abdourahamane Tiani depuis le 26 juillet.
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