Ce silence face à la cour de l’ex-patron du ministère de la défense, placé sous mandat de dépôt depuis Avril 2022 est une manière pour lui d’exiger l’exécution des décisions relatives à sa remise en liberté provisoire qui lui a été accordée par la 2ème chambre de l’instruction de la Crief et la cour de justice de la Cedeao.
Cette ouverture des débats a été ordonnée par le président, Yacouba Conté en l’absence des avocats du prévenu, qui ont décidé de suspendre leur participation au procès suite à la demande de leur client.
A la barre, le prévenu a refusé de répondre à toutes questions des parties en ces termes: ”Je ne sais pas, je n’ai rien à dire ».
Suite au silence persistant de celui qu’on appelait affectueusement gardien du temple du régime Condé, le président de la Cour a renvoyé l’affaire au 8 juillet prochain pour l’identification de tous les domaines mis en son nom mais également aux noms de sa femme et de ses enfants.
Source guinéelumière.com
