Situation dans l’est du Congo, mandat de la
force régionale, normalisation diplomatique…
De passage à Washington pour le sommet
États-Unis – Afrique, le président burundais, qui est également à la tête de l’EAC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Le premier sommet États-Unis – Afrique, organisé en août 2014 par Barack Obama, avait aussi motivé l’une des dernières visites de Pierre Nkurunziza outre-Atlantique. En pleine polémique autour du troisième mandat qu’il entendait briguer un an plus tard, le président burundais de
l’époque avait malgré tout été reçu par le secrétaire d’État américain, John Kerry. C’était avant la présidentielle organisée en juillet 2015, avant la crise et la répression
qui avaient suivi le scrutin, avant que le Burundi voie s’abattre sur lui une avalanche de sanctions –européennes, onusiennes et américaines.
Au pouvoir depuis juin 2020, Évariste Ndayishimiye tente de sortir le Burundi de l’impasse diplomatique qui a marqué le dernier mandat de Nkurunziza. À défaut d’avoir métamorphosé l’ADN du régime, toujours cadenassé par le Conseil national pour la défense de la démocratie-Force
de défense de la démocratie (CNDD-FDD, le parti au pouvoir) , « Neva » a néanmoins enregistré quelques succès non négligeables.
                            Jeuneafrique
                            Photo archives