La rencontre s’est tenue à la maison commune des journalistes sise à la minière dans la commune de dixinn à Conakry.
- Le directeur de communication du collectif, Dinah Salifou Soumah rectifiant la prononciation du masque d’mba qui est symbole de fécondité chez les baga et non nimba qui est une montagne, a planté le décor: » Il s’agit de jetter une lumière sur le festival des arts baga et danse d’mba qui sera placé sous le thème: Le patrimoine culturel et le vivre ensemble des communautés ».
Cela devra permettre non seulement de revaloriser la culture et des moeurs baga mais également faire connaître ladite culture par les autres communautés au niveau national, continental et mondial.
Le président du Fest-Arts D’mba, Jean Réné Douba Camara est revenu sur les missions de sa structure qui, selon lui, consiste à faire la promotion du patrimoine culturel et artistique guinéen du bagataye. Un collectif qui existe sur le terrain depuis 10 ans et qui travail d’arrache piéds pour donner un souffle nouveau en matière de revalorisation de la culture et des moeurs de l’entité.
« A chaque édition, nous travaillons dans le domaine de la préservation du patrimoine à travers des stratégies permettant de mobiliser les oeuvres d’art et autres objets culturels abandonnés ou en dégradation dans les villes, villages et districts du littoral. Également la révalorisation et la promotion du patrimoine baga à travers des actions concrètes et pérennes. Cela se fait à travers la langue et les noms authentics baga, les masques et les objets d’arts, les instruments de musiques, les habillements et le mode d’habitation etc. Enfin, renforcer les capacités techniques des acteurs culturels et réaliser des Infrastructures socioculturelles en faveur des populations des villages et districts du bagataye » indique M. Réné.
Cela, pour permettre de marquer avec des traces indélébiles, le passage du festival dans chaque village qui accueille une édition.
M. Camara a également fait cas des résultats souhaités par son ONG: « c’est des rencontres directes avec les populations, faire des collectes, restaurer les objets d’arts; organiser des séries de sensibilisation et des séances d’informations des populations sur la nécessité de préserver notre patrimoine culturel et artistique, la revalorisation de la culture baga, les oeuvres sociales et artistiques à réaliser partout où le collectif passera, la construction des musées pour la préservation et l’exposition de la culture baga; la construction des latrines communautaires dans les îles pour préserver la santé des riverains; la construction des écoles de seconde chance pour les jeunes filles pour se ressourcer sur des programmes scolaires et la pratique des métiers; la construction des barques pour faciliter les traversées pour ne citer que ceux-là. Cela va permettre aux insulaires d’être en contact direct avec ses homologues insulaires et autres villes et villages environnants » précisé Jean Réné.
Au titre de cette 5ème édition, la structure compte œuvrer pour donner un cachet particulier à la cérémonie.
Sékouba Kourouma
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