Après trois jours d’intenses travaux (4; 5 et 6 mai) entre les journalistes, les associations de presse et le département de tutelle, la célébration en différée de la journée mondiale de la liberté de la presse a pris fin vendredi, 6 mai sur une note d’espoir. Cette rencontre qui a enregistré plusieurs activités dont des débâts et des panels, a été une occasion pour les acteurs de formuler des recommandations mettant en exergue les maux qui assaillent le secteur des médias en vue d’une solution appropriée. Des recommandations qui ont été prises en compte par les voix plus autorisées.
L’occasion a été opportune pour le directeur général du Quotidien national Horoya, Ibrahima Koné de se réjouir des dispositions prises par les autorités du pays en matière non seulement du respect de la liberté de la presse en Guinée, à la migration vers la digitalisation mais également permettre aux journalistes de vivre du fruit de leur métier. C’est dans cette optique qu’il a, malgré les difficultés dans lesquelles sa direction se trouve depuis son vandalisme , il y a de cela quelques mois, rassuré qu’Il fera de son maximum et dans un esprit d’équipe de redynamiser les travaux de digitalisation du Journal Horoya qui a déjà son site d’informations appelé « journalhoroya.net » ainsi que sur d’autres plateformes numériques à l’image de Facebook, Twitter et Instagram. Ceci dit-il, va donner un poids inestimable à Horoya dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Ce qui est à retenir de ces journées, est d’accroître des mesures qui ont été dites. Parce qu’on ne cesse d’accroître la liberté de la presse, on ne cesse de se conformer aux textes de loi, on ne cesse de donner des conseils à nos journalistes de s’inscrire dans une dynamique où la Guinée doit primer, où l’État doit être mis à l’avant a-t-il dit.
Concernant la numérisation, le directeur général de Horoya a soutenu :  » Avec l’esprit patriotique qu’à nos autorités relatives à la revalorisation de nos médias, c’est à nous, les responsables des médias publics de se donner la main pour aider les plus jeunes en leur apportant plus de formations pour développer nos médiums. Et nous qui sommes de la presse papier, voir dans quelle mesure on peut faire un mélange entre la presse écrite et la presse numérique, et comment moderniser nos journaux papiers pour que nous puissions gagner plus de profit. Parce que tout tourne autour du profit en tenant bien entendu compte du respect de timing en vue de permettre aux hommes de médias de vivre de son travail. Aujourd’hui, nous sommes en train de nous battre auprès des nouvelles autorités pour l’obtention du statut particulier des journalistes des médias publics pour qu’après la retraite du journaliste, qu’il puisse avoir une retraite digne de nom répondant aux attentes de ses aspirations « .
Pour conclure, M. Koné a invité les journalistes à plus de concentration et du sérieux dans le travail pour leur permettre de s’affirmer au niveau national et international.
                   Sékouba Kourouma
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