Le gouvernement de la Transition à travers les ministères du Travail et de la Fonction publique et de celui du Budget, ont annoncé le dépôt des dossiers des fonctionnaires et contractuels de l’État dont la carte d’identité biométrique ou passeport biométrique d’ici le 31 mars 2023 sous peine voir leur salaire bloqué. Des dossiers dont l’obtention est tout à fait un parcours de combattant.
C’est pour apporter des plaidoiries auprès du gouvernement sur le sujet que le secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation (SNE), Michel Pépé Balamou a, dans une émission, fait des propositions devant permettre aux agents de la Fonction publique principalement les enseignants d’entrer en possession de leurs documents.
« Je sollicite auprès du gouvernement de repousser la date butoir initialement prévue le 31 mars 2023 pendant les périodes des vacances comme ils l’ont fait pour les chauffeurs dont la date initiale était prévue pour le 31 décembre 2022 et qui a été repoussée fin juin. Le report de la date du 31 mars pour les autres fonctionnaires aussi devra non seulement permettre aux fonctionnaires en général de travailler dans les règles de l’art, également aux enseignants de ne pas abandonner les salles de classe pour la quête des dossiers biométriques qui risque d’entraîner la suspension de leur salaire ».
Des plaidoiries que l’État doit prendre en compte pour ne pas que cela aient des conséquences négatives au sein de la Fonction publique notamment au niveau de l’éducation qui est un point sensible.
Selon nos sources, cela a d’ailleurs commencé à Télimélé où des enseignants ont commencé à abandonner les salles de classe pour aller à la recherche des documents biométriques.
Sékouba Kourouma
+224 628 00 36 63