C’est le montant alloué au gouvernorat de la ville de Conakry au titre de l’année 2022. Ladite somme devra servir de moyen nécessaire pour réaliser des projets allant dans le sens du développement de nos communes à l’image de l’assainissement, de l’éducation, de la santé etc.
La cérémonie a eu lieu ce mardi, 5 mars dans la salle de réunion du gouvernorat de Conakry en présence des acteurs concernés notamment les maires des communes de Conakry et des conseillers communaux.
L’occasion pour la gouverneure de la ville de Conakry, la générale de brigade, M’Mahawa Sylla de rassurer que tous les efforts seront fournis pour l’utilisation judicieuse du présent montant en vue de mériter la confiance des autorités du pays et de la population guinéenne.
Se réjouissant de la qualité des échanges, la Gouverneure de la ville de Conakry a noté:
<< Son adoption permet au gouvernorat d’avancer dans ses projets prioritaires notamment l’assainissement, la santé, l’éducation, l’aménagement des espaces verts et des espaces de récréation pour les enfants. Ce qui donneraient sans doute un pas de plus en matière de rayonnement de notre capitale. Nous devons désormais concevoir, organiser, encadrer et promouvoir ensemble les initiatives au niveau des communes et de la ville afin de rendre concrêt les projets inscrits dans notre plan d’action annuelle >> a-t-elle précisée.

Si l’allocation de ce montant constitue un ouf de soulagement en matière de la réalisation des projets dans nos communes, la durée des démarches de prise de connaissance du dossier par les représentants locaux pour pouvoir bien voter le budget semble trop court pour certains. A l’image du premier vice-maire de la commune de Matam, M. Badra Koné qui regrette: << Je n’ai pas de problème particulier avec le montant mais plutôt avec la forme. Ce n’est qu’à quelques heures soit (8 heures) avant cette rencontre qu’on reçu ce document de 88 pages relatif au vote de ce budget, un dossier qu’on devait recevoir normalement 72 heures pour l’examiner avant la rencontre. Raison pour laquelle j’ai dis publiquement que je n’était pas d’accord avec ces démarches et ce qui m’a d’ailleurs poussé de sortir de la salle au moment du vote. Puisque j’estime que pour voter un budget, il faut d’abord prendre connaissance du dossier en étudiant de long en large pour éviter des dérapages en amont qui peuvent affecter l’exécution des projets en aval >> a dit Badra Koné.
Sékouba Kourouma
00224-628-00-36-63