La présidente de l’Éthiopie, qui n’a qu’un rôle protocolaire, n’approuve ni ne soutient la politique belliciste du Premier ministre, Abiy Ahmed. Lequel ne veut rien entendre.
C’est une présidente sans pouvoir – l’une des deux femmes chefs d’État du continent africain avec la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan, réduite à un rôle protocolaire de par la Constitution, dont on perçoit l’impuissance et dont on imagine le
désarroi. Sahle Work-Zewde, 71 ans, présidente de l’Éthiopie, vit depuis le 4 novembre 2020 et le
début de la guerre du Tigré une épreuve que ses nombreux amis et la plupart des diplomates en
poste à Addis-Abeba connaissent, mais qu’elle ne peut exprimer publiquement : elle n’approuve ni ne
soutient la politique belliciste menée par le Premier ministre Abiy Ahmed.
                               Jeune Afrique