Le fédération guinéenne de football (FGF)a, depuis belles lurettes, connaît des tas de problèmes dû à l’incompréhension entre les principaux acteurs. Des mesententes qui ont eu pour corollaires la baisse du niveau de championnat national ayant pour répercussions, la régression du niveau de nos clubs au niveau de la scène africaine. C’est pour enterrer cette hache de guerre que le gouvernement de la transition a, sur instruction du Président, Colonel Mamadi Doumbouya, jugé nécessaire de réunir ces acteurs du football de notre pays autour d’une table de négociation.
Un débat qui a débuté vendredi, 9 et qui s’est poursuivi ce dimanche, 11 juin dans un réceptif hôtelier de la place à Conakry où la solution à une sortie de crise a été trouvé.
Au sortir de la salle, le premier ministre, chef du gouvernement, Dr. Bernard Goumou a noté: « Je suis très content d’avoir eu la chance de résoudre ce problème. Tous les acteurs du football r notre pays se sont mis ensemble pour trouver un consensus, c’est le plus important. C’est la Guinée qui gagne » dit-il. En emboîtant les mêmes pas que son prédécesseur, la présidente du Comité de Normalisation (CONOR), Mme. Mariam Sy Diallo a dit: « On a trouvé un terrain d’attente entre les acteurs. Et on peut considérer que la crise est terminée, nous allons pouvoir continuer le processus et aller aux élections » dit-elle.
Le porte-parole choisi à cet effet, Mamadou Antonio Souaré est revenu sur la quintessence de la rencontre: « Le premier ministre, chef du gouvernement, Dr. Bernard Goumou nous a promis de regrouper la famille du football et de trouver la solution pour une sortie de crise. C’est dans cet esprit que nous avons travaillé pour identifier les points de discorde. Au nombre de 15 sur les articles, il y a eu deux points où il y’avait de la divergence. Ces points concernent l’article 12; les ligues régionales qui doivent rester; le vote par liste que nous avons accepté; également par le bulletin secret et le côta des femmes. C’est pourquoi, nous avons fait le compte rendu au PM qui a eu une capacité manageriale très forte et qui a soutenu le travail bien fait. A l’instant où je vous parle, la crise a pris fin… » précise Antonio Souaré.
