C’est le secrétaire général du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat, Faya François Bouruno entouré des cadres du département de tutelle qui a présidé l’ouverture des travaux ce mercredi 18 juillet à Conakry. Cette rencontre regroupe les membres des associations professionnelles artisanales et les représentants d’autres  ministères concerconcernés.
L’objectif global de cet atelier est de procéder à la présentation et la validation technique de la nomenclature des métiers de l’artisanat en République de Guinée en fonction des branches d’activités et des corps de métiers. Pendant deux jours, plus de 200 corps de métiers seront examinés  avant leur pré-validation.
Dans son discours de bienvenue, le directeur national de l’artisanat a d’abord remercié tous les participants des différents départements et directions concernés. Notamment, les représentants des structures faitières pour leur présence à cette rencontre qu’il a qualifiée de cruciale.
Par ailleurs, il a expliqué en long et en large, l’importance de cet atelier de validation, << toute activité, toute option, toute structure qui évolue sans les chiffres, sans les données fiables ne peut pas se donner une bonne programmation, très bien planifiée. C’est pourquoi il est nécessaire de nous donner des chiffres fiables…ces données commencent par connaitre d’abord, quels sont les corps de métiers qui sont en République de Guinée. Quelles sont les branches techniques. Et quels sont les métiers que nous avons.>>
Selon monsieur Sékou Condé, après la validation de ce travail, par tous les acteurs, le département va en faire un décret présidentiel et que chaque métier qui sera validé va être codifié afin d’évoluer dans les normes.
 Quant au Président de la fédération nationale des artisans de Guinée (FENAG), Elhadj Aboubacar Fofana, fraîchement venu de la mecque, a félicité et encouragé le département pour toutes les initiatives en faveur des artisans. Il a également expliqué  que lors de son pèlerinage il a prié pour l’artisanat et les artisans guinéens afin que chaque artisan puisse vivre du fruit de sa sueur.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général, François Faya Bourouno, a tout d’abord mis l’accent sur l’honneur qui lui a été donné par le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat, Monsieur Alpha Soumah de venir communier avec les acteurs du secteur de l’artisanat pour la pré-validation de la nomenclature des métiers de l’artisanat.
Cependant, il a ensuite expliqué que , << c’est un outil qu’on met en place pour permettre de maîtriser au mieux l’activité économique dans notre pays et surtout l’activité menée par les artisans. Vous savez l’artisanat est un secteur transversal. Les artisans ils sont dans tous les autres secteurs de la vie économique. Et sachant que l’artisanat est le deuxième secteur pourvoyeur d’emplois apresaprès l’agriculture. Vous comprendrez qu’il est important que dans tous les autres secteurs nous puissions la maîtrise des corps de métiers qui sont organisés dans ce secteur mais également les pratiques de métier qui se développent de ces secteurs. L’idée étant de disposer d’un outil qui structure l’ensemble de ces métiers par corps de métier. Avoir une maîtrise nette des segments et pourvoir organiser un mécanisme de dialogue intersectorial avec les autres départements, les autres secteurs de la vie économique. Pour voir dans quelle mesure nous pouvons développer des mécanismes et des stratégies nécessaires pour améliorer la productivité artisanale dans ces secteurs. Mais aussi, travailler dans la mesure d’aider à professionnaliser la pratique artisanale dans notre pays.>>  a-t-il dit.
Il a également noté; <<C’est pour cela la validation de cet outil va permettre de créer un cadre de travail avec les structures en charge des enseignements techniques mais aussi de la formation professionnelle faire en sorte que des curculats soient élaborés pour former les artisans. Améliorer leur pratique, les modes de production et également booster la contribution du secteur de l’artisanat à notre économie.>>
                     Mohamed Dramé