Cette rencontre vise à échanger autour des questions relatives à la relance effective des activités dudit quotidien national mis à terre depuis l’aube du dimanche, 5 septembre par des individus non encore identifiés.
La motivation du personnel et la mise en place d’un service minimum étaient au menu de cette réunion tenue ce vendredi, 7 janvier dans les locaux dudit journal sis à Boulbinet dans la commune de Kaloum à Conakry.
Dans cette optique, le secrétaire général du journal, M. Lanciné Camara a, au nom des travailleurs de la boîte, étalé les difficultés que rencontrent à présent le personnel dans le cadre de la relance du journal en attendant l’intervention des autorités supérieures. Des difficultés d’ordre surtout matériels notamment l’obtention des ordinateurs, l’aménagement d’une salle pour les travailleurs, des dictaphones et autres éléments qui rentrent dans la confection du journal. Il a également invité les uns et les autres de compter sur ses propres efforts en matière de relance des activités avant l’arrivée d’autres assistances surtout de l’état.
Au mois de décembre dernier, le Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya avait effectué une visite inoppinée dans les locaux de Horoya pour s’enquérir des réalités qui prévalaient. Ce qui avait permis au directeur général d’alors M. Mamadi Wasco Keïta d’expliquer au Chef de l’Etat les maux dont souffrent Horoya empêchant sa parution. Des réquêtes que le Président Doumbouya a pris en compte en rassurant  que des mesures appropriées seront prises dans un bref délai pour la rénovation et l’équipement de la maison. Ce qui a motivé davantage les responsables de la boîte à prendre de l’avant pour montrer leur volonté et détermination de reprendre le travail comme d’habitude.
C’est pourquoi, en réponse à toutes ces révendications énumérées, le directrur général adjoint assumant l’intérime du Quotidien National, M. Ibrahima Koné a promis de faire tout son possible en relation avec le département de l’information et de la communication ainsi que ses partenaires, pour relancer la boîte qui, selon lui, est un patrimoine qui mérite d’être entretenu à tout pris. C’est dans cette optique qu’il a rassuré le personnel de Horoya que des matériels qui consistent dans un premier temps à assurer le service minimum pour la sortie du journal seront trouvés en un délai record pour sa parution régulière.
Des propos qui ont fait renaître de l’espoir dans l’esprit de tout le personnel plus que jamais déterminé à reprendre les activités.
                     Sékouba Kourouma
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