La journée internationale de la liberté de la presse offre l’occasion aux hommes de médias d’exposer leurs difficultés aux parties prenantes en vue d’une solution adéquate adaptée aux réalités de la vie.
C’est dans cette optique que, prenant part à la célébration de cette journée mondiale de la liberté de la presse initialement prévue pour 3 mai de chaque année et dont le lancement officiel en Guinée a eu lieu mercredi, 4 mai au chapiteau du palais du peuple par le premier ministre, chef du gouvernement, Mohamed Béavogui, que le photographe évoluant au sein du quotidien national Horoya, M. Aziz Camara a invité la nouvelle génération de journalistes reporters et photographes à se former.
Une manière pour lui de motiver la génération nouvelle de s’adonner à ce métier dans lequel ils ont opté afin de répondre efficacement aux attentes des populations.
Selon lui, hier, Horoya était une fierté pour la Guinée parce que le Chef de l’État d’alors, le Président Ahmed Sékou Touré s’impliquait lui-même dans la rédaction dudit journal à travers propres écris. Ce qui lui donnait une crédibilité et une considération de taille tant en Guinée qu’à l’extérieur.
Comparant cette période au présent, Aziz Camara a remarqué une retrogradation du niveau de la nouvelle génération dans la rédaction des textes et la prise des images. Cela est dû dit-il, à un manque de formation qui devrait pourtant être une priorité pour le ministère de tutelle et les différentes directions en vue de donner un niveau requis aux jeunes pour mieux assurer la relève.
« La formation est nécessaire si on veut bien entendu avoir des résultats de qualité sur le terrain » a-t-il ajouté.
Sékouba Kourouma
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