La récente tournée du ministre de la justice, garde des sceaux et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright et les membres du cabinet de son département leur a permis de de tirer beaucoup d’enseignement.

A la faveur d’une conférence de presse animée mercredi, 15 février, le patron du département de la justice a étalé quelques difficultés dont souffrent les prisons de notre pays et des représentations juridiques en Guinée profonde.

A l’entame, Alphonse Charles Wright est revenu sur l’objectif de la mission: « L’objectif était d’évaluer les conditions de travail des agents judiciaires de l’État à l’intérieur du pays notamment dans le traitement des dossiers en vue d’une solution idoine devant mettre fin à toutes ces imperfections » précise Charles Wright.
C’est pourquoi dit-il, la visite des prisons, des rencontres sur les espaces publics ont été initié et organisé par la mission afin non seulement de permettre à la délégation de toucher du doigt les réalités qui prévalent dans ces lieux mais également donner de la chance aux citoyens de s’exprimer sur le fonctionnement de la justice à l’intérieur du pays.
Cela dit-il m’a permis de détecter plusieurs problèmes que mon département va essayer de résoudre. Se sont entre autres: des conflits domaniaux; l’incarcération arbitraire de certains detenus dans des prisons et qui vivent dans des conditions de détention déplorable; la vente du casier judiciaire aux citoyens à un prix exorbitant etc.
C’est suite à ces constats ignobles et irresponsables de certains cadres que le ministre Charles Wright a promis de visiter l’intérieur du pays tous les deux mois pour s’en quérir des réalités auxquelles vivent ces citoyens.

                                    Sékouba Kourouma