Gardiens ligotés, frappés, blessés se sont entre autres des tortures subies par les agents de sécurité des lieux. La scène s’est déroulée dans la nuit du lundi à mardi, 9 novembre dans les environs de 3 heures du matin au quartier Kènien dans la commune de Matam à Conakry.

Selon les informations recueillies à chaud par les gardiens, c’est une dizaine d’individus armés, encagoulés et habillés en tenue militaire qui avaient débarqué sur les lieux dans les bandes de 3 heures du matin et ont emporté un montant de 400 dollars plus 250 millions de nos francs et des pièces détachées d’importante valeur.
    Salif Camara est l’une des         victimes: << Il était environ 3 heures du matin quand deux véhicules sans plaques de couleur noire-blanc se sont arrêtés devant nos lieux de garde avec à son bord des individus armés jusqu’aux dents, encagoulés. Ils m’ont appelé, dès que je me suis approché, ils m’ont attrapé et m’ont posé la question de savoir qui s’appelle Amara Bérété ? j’ai dit je ne connais pas Amara Bereté, ils m’ont demandé encore qui s’appelle Lasso ? je leur ai répondu que je ne connais non plus ce dernier. C’est ainsi qu’ils ont fait sortir la pince et coupé mon orteil, dès que j’ai crié mon ami de service est sorti , ce dernier aussi a été attrapé  et nous ont tous ligotés jetés dans la mosquée et nous ont enfermés avant de faire leur opération. Une opération au cours de laquelle il n’y a hôte d’aucune vie humaine mais des dégâts matériels très important. C’est vers 6 heures du matin que nous avons été détachés par des citoyens qui partaient au marché>>.
Déçu, le propriétaire du Park automobiles et boutique a lancé un appel solennel aux nouvelles autorités du pays à non seulement renforcer les citoyens et de leurs biens mais également de l’aider afin qu’il reprenne ses activités.
              MOUSSA IMPERIAL