Placé sous le thème central : « Quelle stratégie pour la promotion, le développement et la professionnalisation du métier de courtage d’assurance en Afrique », la 15ème Assemblée générale de la fédération inter africaine des assureurs-conseils (FIAC) a ouvert ses portes et fenêtres à Conakry. Cette rencontre qui s’étendra du 26 au 29 juin a pour objectif d’impulser une nouvelle dynamique visant à étudier, à prendre et à faire appliquer les mesures susceptibles de favoriser le développement de l’assurance et de réassurance, de contribuer au perfectionnement matériel et moral, au prestige et à la défense du courtage d’assurance sur le plan national international. Quatre panels sont donc réservés à cet effet : la formation de l’éducation de courtage d’assurance ; le renforcement de la réglementation dans le courtage d’assurance ; l’utilisation de la technologie dans le courtage d’assurance ; et les partenariats stratégiques dans le courtage d’assurance.
Le président de la fédération inter africain des assureurs-conseils (FIAC), Alain Michel a noté que cette rencontre de Conakry annonce des riches discussions et des échanges fructueux pour l’avenir de courtage d’assurance en Afrique. Le thème central de ces assises est temps lié avec la volonté commune de tous les acteurs du secteur de voir les courtiers se doter d’une FIAC avec les membres bien formés.
« Durant ces trois jours de travaux, nous allons explorer les enjeux, les opportunités et les défis auxquels sont confrontés les courtiers d’assurance sur le marché. Également, partager nos expériences, nos meilleures pratiques (…). La promotion du métier du courtier d’assurance auprès des populations et des entreprises ; la sensibilisation à l’importance du rôle de courtier en temps que professionnel indépendant et expert en matière d’assurance ; l’accès à la formation et à la certification pour garantir un niveau de qualité et une meilleure performance des courtiers …seront entre autres les principales priorités qui seront abordées au cours des travaux ».
La mise en oeuvre de ces priorités vont sans doute permettre aux acteurs de corriger les imperfections constatées.
Le directeur général de SAFRICA et président de l’association professionnelle des courtiers d’assurance et de réassurance de Guinée, Cécé Théa a mis l’accent sur les attentes de la rencontre.
« L’objectif c’est faire la visibilité de la Guinée. Cela va permettre aux courtiers guinéens de tisser des relations avec les grands experts présents à ces assises. Également, bénéficier de leurs expériences. Et nous souhaiterions qu’au sortir de ce rencontre de Conakry, que les courtiers guinéens soient outillés des compétences qui vont leur permettre d’être au même niveau que ses pairs d’autres pays ».
En rappelant l’importance que les autorités guinéennes accordent au secteur, le ministre de l’économie et des finances, Mourana Soumah a souligné que la présente assemblée générale de la FIAC est une opportunité offerte non seulement aux entreprises guinéennes, mais aussi aux entreprises d’autres pays africains de se faire connaître et d’aller à la conquête de nouveaux marchés et rencontrer de nouveaux partenaires d’affaires.
C’est pourquoi : « ces assises méritent nos encouragements et notre accompagnement d’ailleurs justifier par les chiffres clés à savoir : 11 compagnies d’assurances ; 45 cabinets de courtage avec un taux de progression de croissance de primes d’assurance de 24% en 2023 par rapport en 2022 ».
Malgré dit-il, ces indicateurs de progression, des marges de progression existent en termes de pénétration et en termes de couverture du sinistre qui intervient au niveau des clients.
C’est dans cet esprit que les autorités guinéennes comptent œuvrer aux côtés de la FIAC pour qu’elle puisse occuper votre place dans le développement économique de l’Afrique en général et de la Guinée en particulier.
Dans discours d’ouverture, le ministre directeur de cabinet à la primature, Mohamed Lamine Sy Savané, a, au nom du Chef de l’État et du premier ministre chef du gouvernement, invité les participants à des échanges fructueux afin que les recommandations qui seront issues de la rencontre de Conakry puissent apporter un pas de plus à l’épanouissement de la FIAC.
A rappeler que la FIAC est composée de 14 pays membres.
Sékouba Kourouma
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