L’Union des Photographes Professionnels de Guinée (UPPG) a organisé samedi, 19 Août à Conakry, la journée internationale de la photographie. Ce, pour rendre un vibrant hommage aux photographes du monde et de la Guinée, mais également faire des plaidoyers auprès des autorités du pays à travers le département de la culture, du tourisme et de l’artisanat pour sortir le métier de l’ornière.
Elle était placée sous le thème : « Pourquoi s’identifier ». Rendez vous au cours duquel des membres de la structure, ainsi que plusieurs cadres du domaine avaient pris part.
Dans son discours d’orientation, le président de l’Union des Photographes Professionnels de Guinée (UPPG), Lamine Sylla a magnifié les avancées significatives qu’a connu le métier même s’il reste encore beaucoup faire.
« De cette date (1839) à nos jours, la photographie a fait du chemin, devenant ainsi l’outil privilégié du témoignage historique du cinéma, du journalisme des découvertes scientifigues, du tourisme. Bref, de tous les faits socio-politiques et économiques des peuples et de leurs environnements. Nous trouvons de cette journée, une occasion de rendre un hommage mérité à tous ces photographes et cadreurs du monde en général, et ceux de la Guinée en particulier » a noté Sylla Lamine.
Dans le même sillage, le président de l’UPPG a mis un accent sur les droits et les devoirs des photographes.
« La profession de la photographie mérite d’être consulté, respecté et protégé. Malheureusement, nous sommes confrontés aux effet de la téléphonie mobile avec l’utilisation des téléphones androïdes dans tous les grands évènements à la place des appareils photo et le tout cautionner par certains développement de labos photos. Nous sommes également soumis au paiement de pas mal de taxes qui vont en divergence avec nos gains qui baissent au jour le jour » déplore t-il.
C’est pourquoi : « nous sollicitons du gouvernement à travers notre département tutelle, l’obtention de la majorité des projets de la Guinée (…) de ľ’Etat à travers notre art » a dit monsieur Sylla.
Présent à la cérémonie, le président de la fédération nationale des cinéastes de Guinée (FENACIG), Cheickh Camara a rappelé l’importance que représente le métier de la photographie. Pour lui, le cinéma n’aurait pas existé si la photographie ne serait pas né. Car dit-il, en plus de sa capacité à immortaliser les œuvres au delà des pellicules, elle permet d’immortaliser également le processus que nous mettons dans la création, mais aussi tous les évènements autour.
C’est pourquoi, remerciant l’Union des Photographes Professionnels de Guinée pour son dynamisme à accompagner la FENACIG dans ses activités, invité les membres de l’UPPG à la formation. Car, pour Cheickh Camara, cela va participer à l’amélioration de leurs expériences professionnelles dans la pratique du métier de la photographie.
« Si vous mettez du talent dans ce que vous faites, vous ne serez jamais concurrencer par les appareils androïdes et les amateurs » a conclut Cheickh Camara.
Le même son de cloche a été donné par la  commissaire à la Haute Autorité de la Communication (HAC), Mariama Camara qui, à son tour, axée son intervention sur la qualification des Photographes guinéens.
A rappeler que la date du 19 août 1839 marque l’invention officielle de la photographie par le français Louis Daguerre.
                                        Sékouba Kourouma
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