Le « déficit d’information » mentionné par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) concernant le programme nucléaire iranien ne repose sur aucune base juridique, a estimé mardi un porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI).
Les allégations du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, selon lesquelles le déficit d’information à propos du programme nucléaire iranien est de plus en plus important, n’ont aucun fondement juridique, a affirmé Behrouz Kamalvandi, cité par l’agence de presse officielle iranienne IRNA.
Ce que l’AIEA n’est pas autorisée à faire aujourd’hui en termes d’inspection des sites nucléaires iraniens découle de l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l’Allemagne, et a été défini dans le cadre du Plan d’action global conjoint (JCPOA), a dit le porte-parole de l’AEOI, ajoutant que la réactivation du mécanisme dépend principalement de la levée des sanctions et du respect de leurs engagements par les signataires.
Il a ajouté que l’Iran a pleinement coopéré avec l’AIEA en ce qui concerne les trois « sites non déclarés » où l’agence prétend avoir détecté des particules nucléaires.
L’Iran a fourni à l’agence les informations dont elle avait besoin concernant les trois « sites présumés » et a répondu à toutes ses questions, a dit M. Kamalvandi, ajoutant que Téhéran a même organisé des réunions pour lever davantage l’ambiguïté.
Le porte-parole de l’AEOI a appelé l’AIEA à s’abstenir de juger et de commenter le programme nucléaire iranien sur la base de documents « politiquement motivés » fournis par Israël. Fin
Xinhua