La célébration des deux ans de la compagnie du Transguinéen chargée de travailler en synergie avec les autres sociétés pour la mise en œuvre du projet Simandou a été clôturé mardi, 30 juillet à Conakry sous la présidence du premier ministre, chef du gouvernement, Amadou Oury Bah. Un projet d’envergure qui ouvrira sans doute la voie de développement socioéconomique à la Guinée à travers des retombées positives sur les recettes fiscales du projet.
La cérémonie a mobilisé les membres du CNRD, du gouvernement, les partenaires ainsi que plusieurs personnalités.
Dans cette optique, le premier ministre, chef du gouvernement, Amadou Oury Bah a mentionné : « …les perspectives de retombées positives sur les recettes fiscales de Simandou ne doivent pas nous dédouaner de nos responsabilités. Mais, plutôt faire en sorte que sans le Simandou, la mobilisation des recettes soit un objectif majeur du gouvernement et de l’ensemble des structures éthiques. Parce que, la volonté politique se mesure avec la capacité de financer ce projet. Nous ne devons pas comme l’avait dit quelqu’un, le temps de porter de grands boubous et de chanter. Non, c’est le moment plus que jamais de retrousser les manches et de valoriser ceux qui ont la chemise tâchetée de graisse ou debout parce qu’ils sont au travail. Le Simandou doit être un levain comme pour d’autres nations et de permettre à la Guinée de se mettre en marche ».
Nos recettes intérieures dit-il en dehors de ce monde doit connaître une progression.
« Gérer les apports additionnels que nous allons tirer du Simandou. Ceux qui ont négocié ont pensé à beaucoup d’énergie pour consolider les acquis, la question des 20 à 25 % de recettes tirées du Simandou pour financer le capital humain qui constitue un gage pour l’avenir et la principale richesse d’un pays ».
Il a également noté : « …Nous empruntons ce chemin pour investir fortement dans la formation et le Simandou est une opportunité pour que nous puissions renforcer la formation du facteur travail. Nous devons poursuivre nos réflexions pour faire de Simandou un catalyseur de développement, il s’agirait de s’appuyer sur les engagements des partenaires industriels outils du projet. Les dragons asiatiques nous ont montré le chemin comme le Japon de leur musique, il avait déjà montré comme la Chine. Il y a 50 ans, a montré le chemin qu’il faut emprunter pour se développer. C’est tout le rôle de la vision Simandou 2040. Cet exercice nous permettra d’identifier les portes d’investissement à fort impact et les moyens que nous devons mettre en face qui appelleront la mobilisation de nouvelles sources de financement ».
Pour lui, à la fin de l’année 2025, il faut que les guinéens se rendent compte que leur pays est en train de basculer d’une époque historique à une autre époque et le chemin de fer en est l’expression la plus concrète la plus vivante. Parce que c’est cela qui va changer fondamentalement nos habitudes, notre environnement et transformera de manière profonde l’économie, nos cultures, nos villes, nos façons de le vivre.
La tâche ne sera pas facile dit-il, et il faut l’assumer avec détermination, avec force. Parce que, c’est la Guinée du prochain siècle qu’on est en train de construire pour reprendre une figure utilisée au cours des échanges.
« Cette vision 2040 nous permettra ainsi de définir clairement les nombreux wagons que nous pourrons atteler à la locomotive Simandou sur le port qui va mener la Guinée à la prospérité en retenant cette belle image du pont vers la prospérité » conclut-il.
La cérémonie a pris fin par la signature du conrat entre Rio Tinto Simfer et la société WABTEC pour la mise à disposition des locomotives à la Guinée pour un montant de 277 millions de dollars US.
                          Sékouba Kourouma
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