Quand Madagascar est frappée par une catastrophe naturelle, les bilans prennent du temps avant d’être officialisés. Les distances, les difficultés pour circuler et communiquer compliquent la tâche des secouristes, mais aussi des autorités qui doivent ajuster leurs moyens en fonction des urgences.
Selon les médias locaux, jeudi, en fin de journée, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) officialisait la mort de 7 personnes lors du passage du cyclone Freddy. On compte également, 78 078 sinistrés et 22.529 déplacés. Il s’agit de Malgaches vivant dans des zones à risque ou dans des cases fragiles.
Sept régions ont été touchées écrit à savoir : Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Atsinanana, Atsinanana, Matsiatra Ambony, Menabe et Amoron’i Mania. Des cases, des écoles, des routes, des ponts.
Le bilan provisoire sur les dégâts matériels fait état de 1206 cases détruites, 3 079 totalement submergées et 9 696 fragilisées, nous apprend Midi-Madagascar.
Il est encore trop tôt pour faire tour complet des infrastructures routières, mais les députés ont déjà signalé que plusieurs ponts se sont affaissés, des
portions de routes ont été emportées, des chemins ont disparu.
Il va également falloir réhabiliter de toute urgence 41 écoles. Le BNGRC compte 37 classes décoiffées et 69 sans toiture, écrit L’Express de Madagascar qui précise : « Six salles sont totalement
détruites. »
Vatovavy est, logiquement, la région la plus touchée. Elle a été frappée par Freddy, alors qu’il était un cyclone tropical intense. 5 994 élèves devront attendre avant de retrouver les bancs de l’école.
                 Médias locaux