Ils étaient au nombre 20 jeunes à y prendre part. Une initiative du département de tutelle en collaboration avec le centre international de percussions qui vise à insuffler une nouvelle dynamique en matière de promotion et le revalorisation de nos valeurs traditionnelles qui se trouvent actuellement sur la voie de disparition. Une formation qui a été clôture récemment après deux semaines de formation (10 au 25 octobre) à la maison des jeunes de Matam sous l’égide du ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat, Alpha Soumah.
Rencontre a permis de renforcer la capacité de 20 jeunes en quatre instruments et quatre danses traditionnelles, d’évaluer la possibilité d’étendre cette initiative dans les communes urbaines de Conakry et progressivement au niveau national.
Le vice-président de l’ Alliance Guinéenne pour le Développement de danses et percussions ( AGDP), Jacques Dantouma a dit : » Cette formation de 20 jeunes sur les instruments et danses en voie de disparition dans la région de Conakry issus de nos différentes troupes de 7 à 14 ans à travers le centre international de percussions est une opportunité à pérenniser sur toute l’étendue du territoire national » dit-il.
Zoumanigui Zézé un des formateurs des jeunes a souligné : « c’est une fierté pour moi de transmettre mon savoir à des jeunes qui représentent l’avenir. Car, il ne sert à rien d’avoir des connaissances dans un domaine et refusé de transmettre cela. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités à œuvrer dans ce sens. Cela ne fera que renforcer la culture guinéenne ».
Le directeur général du Centre International de Percussions, Dr. Abou Soumah a indiqué : « Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail annuel ( PTA) du centre international de percussions et de son contrat de performance 2023 qui s’allie avec le PTA du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat pour le renforcement des capacités des acteurs et professionnels impliqués dans le développement du secteur de percussions et Danses traditionnelles » a-t-il notifié.
Au compte de cette initiative dit-il, nous comptons amorcer le processus d’établir les liens avec le système éducatif pour l’éducation artistique par les percussions et danses traditionnelles et de recherche de financement en faveur de l’éducation artistique par les percussions et danses traditionnelles. 
Présidant la cérémonie de clôture, le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat, Alpha Soumah a déclaré : » En organisant cet atelier, mon département a souhaité atteindre les objectifs suivants : de façon générale, la formation des jeunes en percussions notamment les instruments de musique traditionnels de la République de Guinée en vue d’assurer la transmission de génération en génération. Il se veut une contribution à la promotion de la paix compte tenu du rôle que joue le patrimoine culturel dans le renforcement de la cohésion sociale.
Les objectifs spécifiques sont :
– sensibiliser et renforcer les capacités des artistes, leaders communautaires, les associations d’artistes percussionnistes et de danses traditionnelles, les jeunes et les femmes sur la dimension de transmission de savoir et savoir-faire ancestraux notamment ( instruments de musique et danses traditionnelles) » a dit le ministre Alpha Soumah.
Il a conclut ses propos en réïterant, au nom du Président de la transition et du premier ministre chef du gouvernement, l’engagement de son département, de poursuivre toutes les actions visant à appuyer le centre international de percussions dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de développement et de promotion des percussions guinéennes.
Mohamed Dramé
