Alors que les rebelles du M23 sont de nouveau accusés d’avoir commis des massacres dans le Nord-Kivu et qu’ils ne se sont toujours pas retirés des zones sous leur contrôle, le dirigeant de l’aile politique du mouvement, Bertrand
Bisimwa, se défend et accuse Kinshasa de ne pas avoir tenu ses engagements.
Le bilan est encore une fois très lourd. Selon le rapport d’enquête publié dans la soirée du 7 décembre par la Monusco, 131 personnes ont été tuées dans des
massacres perpétrés à la fin du mois de novembre dans deux villages du territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu.
Et selon la mission de l’ONU, il ne fait aucun doute que les coupables sont à chercher dans les rangs du M23.
Une conviction partagée par Kinshasa, qui a annoncé qu’une enquête serait menée et a saisi la Cour pénale internationale (CPI).
                                 Par Jeuneafrique