L’objectif était d’expliquer en profondeur les volontés auxquelles la Société des Eaux de Guinée (SEG) est animée en matière de traitement et de distribution d’eau potable à la population. Il sera donc question pour les hommes de médias de faire une projection sur les efforts de ladite direction afin d’informer les consommateurs sur les gigantesques réformes engagées dans le secteur. Des efforts qui consistent à répondre efficacement aux aspirations des citoyens. D’où, la rencontre ce vendredi, 7 octobre entre les deux parties.

Portant sa confiance aux médias en matière d’informations et de sensibilisation de la population par rapport à ce sujet de taille, le directeur général de la société des eaux de Guinée (SEG), Aboubacar Camara, a noté: « la presse est un pouvoir qui peut accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique. Et la politique de la SEG, c’est d’être plus proche de la population. Pour se faire, il faut nécessairement passer par les personnes les mieux indiquer qui n’est autre que les hommes de médias afin de mettre les populations à l’abri des fake news. Cela va leur permettre de comprendre mieux ce que nous sommes en train de faire pour satisfaire les consommateurs de besoin en eau potable. C’est pourquoi, nous avons confié afin de les inviter à relayer les vraies informations aux citoyens pour éviter la confusion » dira t-il.

Au cours de cette rencontre, plusieurs sujets ont été abordé notamment les branchements clandestins et la normalisation de l’eau.

En réponse à ces épineuses questions, M. Camara a noté: « Au niveau des branchements clandestins, la SEG a mis des équipes de contrôleurs qui passent de ménage en ménage pour assainir le fichier clients. A date, il y a aux moins plus de 2000 cas de fraudes qui ont été constatés sur le terrain dont 60% ont été normalisées. Parce que, quand on trouve un cas de fraude, tout ce que l’intéressé a eu à faire pendant ces nombreuses années où il n’était pas surveillé, la SEG se donne le droit d’effacer cela en partant désormais sur de nouvelle base ».

Parlant de la normalisation de l’eau, le directeur général, Aboubacar Camara a précisé: « Nous savons qu’il y a beaucoup de quartiers qui n’ont pas d’eau. Cela est dû à diverses raisons. Parce que si les besoins dépasses largement l’offre et que le peu qui est aussi produit s’éparpille dans la nature à travers des fuites, il y aura forcément de la crise. Mais en normalisant le réseau, ça permet à ce qui sont en amont d’avoir beaucoup plus de pression afin de bénéficier de l’eau à la pompe. Et on a travaillé d’arrache piéds pour remédier à ces défaillances qui commence d’ailleurs à porter fruit. Car, beaucoup de quartiers qui n’avaient d’eau auparavant dû à ces effets, commencent à présent  d’en avoir. Cette campagne va continuer jusqu’en fin d’année pour normaliser l’ensemble du réseau afin que les 150 mètres cubes  d’eau produits par jour soient totalement distribués ».
Ces différentes précisions vont donc permettre à la presse d’informer largement la population sur des avancées significatives enregistrées et des perspectives depuis l’avènement du CNRD à la tête de la Guinée le 5 septembre 2021.
A noter que le thème de la rencontre était : « L’eau potable pour tous. Mais à quel prix ? »
                                Sékouba Kourouma
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