En Centrafrique, le président Faustin-Archange Touadéra organise ce 30 juillet un référendum lors duquel les électeurs devront valider ou non son projet de modification de la Constitution, qui doit encore être présenté officiellement.
Mais depuis de longs mois déjà, ses lieutenants battent campagne.
Ce vote, les autorités centrafricaines le préparent depuis de longs mois. Le 30 juillet, le peuple centrafricain est
enfin appelé aux urnes pour décider s’il valide ou non la modification constitutionnelle proposée par Faustin-
Archange Touadéra (FAT) et ses fidèles et dont le texte devrait être divulgué, selon nos informations, aux alentours du 10 juillet.
À Bangui, peu nombreux sont ceux qui doutent d’une victoire, y compris au sein d’une opposition qui estime que la manœuvre a surtout pour but d’offrir un troisième mandat, pour l’heure anticonstitutionnel, à l’actuel chef
de l’État. Le résultat d’une intense mobilisation, dans la rue et sur les réseaux sociaux, menée par quelques
personnalités. Qui s’active en coulisses, du Mouvement cœurs unis (MCU, au pouvoir) à l’Assemblée nationale,
en passant par le gouvernement ?
Synthèse Jeuneafrique
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