Après son passage hier comme invité dans une émission de la place,  ce mardi 26 avril 2022   dans la même émission, le porte parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Daillo est revenu de nouveau sur la sanction de la CEDEAO  concernant le chronogramme de la transition en République de la Guinée.
 A l’entame, le ministre Gaoul Daillo rappelle que la Guinée n’est pas exclue de la CEDEAO. C’est dans cette optique qu’il a dit: « Si on est convié à des discussions, nous allons discuter parce que c’est des partenaires, mais ces discussions  doivent se faire  dans un cadre raisonnable, de respect mutuel aussi bien des pays, et les institutions. Tant que nous sommes conviés à ces discussions, nous répondrons. Et nous apporterons des arguments qu’il faut à notre portée ».
« Si aujourd’hui, il y’a une possibilité d’aller vers la CEDEAO, nous le ferons et c’est vice versa. Mais, nous n’accepeterons  pas  que la CEDEAO se réunit de l’autre côté, et dire faite vos calendriers, ça ne marche pas comme ça, et aucun pays n’accepte celà. Les engagements des pays sont codifiés. Donc, on doit vraiment respecter ces engagements. La Guinée fera en sorte que ces engagements soient vraiment respectés. Maintenant, ce que j’ai déploré c’est que l’année dernière, quand on était dans une réunion chez Cellou Dalein Diallo devant la délégation de la CEDEAO, on est venu attrapé les cadres du parti, et ramener  ces gens  là en prison, elle s’était même pas opposée. Si la CEDEAO est dans une démarche réelle et sincère, elle doit respecter les engagements de ces pays ».
« La situation du Mali n’est pas la même que la situation de la Guinée ni du Burkina Faso, Chaque pays à ces spécificités. La CEDEAO doit être un état d’accompagnateur au lieu d’être un état qui impose ».
« Le calendrier qui découlera des concertations en Guinée, va être le calendrier de la Guinée. On ne va pas demander la clémence de la CEDEAO, c’est une relation de partenariat ou les protagonistes  doivent s’écouter, et non plus  un partenariat  ou on doit s’imposer. La CEDEAO n’est pas là pour gérer la transition, mais c’est pour éviter des transitions dans les pays ».
« L’ objectif pour nous c’est de faire en sorte que nous puissions définitivement terminé cette transition dans le bon sens ». A t-il conclu.
                              Aboubacar ll Sylla
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