C’est le chiffre qui a été donné la ministre de la justice et des droits l’homme, FatoKonaté.Yarie Soumah à l’occasion du lancement officiel de la journée des 16 jours d’activistes basé sur les violences faites aux femmes. Une cérémonie initiée et organisée par le ministère de l’action sociale et ses partenaires qui a débuté vendredi, 3 décembre à Conakry.
Une occasion pour Kadiatou Konaté de condamner vigoureusement la lenteur de la justice dans le traitement des dossiers relatifs aux violences faites aux femmes et aux  filles dans notre pays. Pour elle, le chemin est encore long dans l’atteinte des objectifs: << Il reste énormément  des choses à  faire.
Ce lancement effectué en différé dont la date exacte est le 25 novembre, nous ramène encore  vers l’engagement  du gouvernement. Quoi qu’on fasse,  il reste énormément  des choses  à  faire. Mais, on reste  à  nos fins. Parce que, ces derniers  temps, il y a assez  de dénonciations sur des violences faites  aux  femmes  et aux filles sans oublier les questions  de viols, de violences conjugales qui se tournent parfois aux pires >> déplorable t-elle.
Des journées internationales sont faites,  pour rappeler l’engagement des différentes  parties  prenantes,  à  l’occurrence le gouvernement,  pour nous permettre de faire l’état  de lieux. Et de rappeler à tout  un chacun, qu’on est fatiguée de la situation,  d’entendre  des cas de viols dont le dernier remonte de M’Mah Sylla qui a même perdu la vie par la suite. Le cri de cœur qui ne cesse d’être élevé  tous les jours mais en vain soutien Mlle Kadiatou.
Pas été satisfaite du chiffre 180 cas des déférés à la justice, Kadiatou Konaté a dit: << Je ne suis pas satisfaite.Parce qu’il n’y a pas longtemps précisement du mois de septembre  à aujourd’hui, qu’on avait enregistré  plus de 260 cas de viols.  Nous sommes  en novembre,  par rapport  à  janvier,  on se rend compte  qu’il y a plus  de cas.
Si tout le temps, on a déféré les gens, combien  de cas  ont été jugé ?  Combien de violeurs ont pu purger leur peine, de 2010 à  maintenant ? Est-ce  qu’il  y a un système  de suivi  mis en place  pour savoir exactement  si les voleurs  sont sorti ou pas?  On a besoin d’en savoir plus si le combat qui est en train d’être mené enregistre de progrès >> a-t-elle souhaité.
De son côté, le Club  des Jeunes  filles  Leaders  de Guinée  compte réaliser  pendant cette  campagne de 16 jours de lutte contre  les violences  faites  aux  femmes  et au fille des démarches qui visent à ouvrir les voies qui devraient aboutir à la prise de décisions de toutes les prenantes pour mettre fin à cette pratique ignoble en Guinée rassure Mlle. Konaté.
                        Naby Camara
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