Le président des organisations paysannes de Guinée, Moussa Para Diallo a accordé récemment un entretien à notre rédaction relatif à la  situation de la filière pomme de terre dans notre pays. En milieu de semaine dernière, une délégation de ladite organisation en sa tête Moussa Paraya Diallo a été reçu par le Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya qui a accordé un appui de 31 milliards de nos francs pour la relance de leurs activités. Il a été également question de debattre autour des questions relatives à ce secteur qui participe non seulement à l’atteinte des objectifs de l’autosuffisance alimentaire mais aussi sa participation à la croissance économique.
Au cours de cet entretien, le président Moussa Paraya Diallo a commencé par rappelé qu’aujourd’hui  force est de reconnaître que le développement d’un pays passe forcément par le secteur agricole. Et pour se faire, il faudrait que  des groupements, des associations ainsi que des commerçants qui évoluent dans ce secteur soient associés de façon générale à travers un accompagnement de la part de l’Etat. C’est pourquoi, dès après la rencontre de la fédération avec le président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya et toud les cadres de la présidence, le président de la confédération des organisations paysannes de Guinée Moussa Paraya Diallo a décidé de rencontrer notre rédaction pour nous faire part de cette rencontre, mais  tout en expliquant certaines choses entre autres les difficultés que la confédération rencontre sur le terrain.
Moussa Paraya Diallo président de la confedération des organisations Paysanes de Guinée  à dans son intervention s’est félicité de faite qu’il a eu cette rencontre, avant de  revenir sur la rencontre  que  sa structure a eu avec  le chef de l’Etat le colonel Mamadi Doumbouya, mais tout en lui remerçiant  d’avoir émis son  engagement  pour pouvoir assister ce secteur de grande consommation en Guinée jusqu’à la base en vue de matérialiser ces fonds à hauteur de 31 milliards de francs guinéens.
Pour rappel, on a été reçu par le chef de l’Etat son Excellence colonel Mamadi Doumbouya. D’abord nous avons été très bien reçu parcequ’il était très content pour nous recevoir au palais Mohamed V. Ensuite, il nous a écouté pour le message qu’on lui a passé avec sa satisfaction. Mais il faut le reconnaître que c’est la première fois que le budget national participe entant que tel pour la filière agricole de Guinée jusqu’à présent. Il faut aussi le préciser qu’on avait un projet de la Banque mondiale, de l’AFD qui nous accompagne sans oublier de la coopération canadienne et italienne pour accompagner les gens en matière de financement et  là, c’est le budget national qu’il nous a fait comprendre qu’on  va vous accompagner,  mais pour le faire il faut d’abord monter le projet et après vous venez nous voir pour qu’on puisse vous accompagner pour la production afin de vous permettre de booster bien la production locale a précisé le président Diallo.
En ce qui concerne la filière pomme de terre, depuis belle lurette on travaille et on a perdu à chaque fois, mais personne nous a hercher à nous rembourser même une seule fois. Cest ce qui a permis au fonds de développement agricole (FODA) de le faire. Ainsi,on a monté le projet et nous sommes parti voir le ministre de l’agriculture et ils ont pris l’engagement de nous accompagner et pas de moindre pour un pays comme la Guinée. Car,  nous avons reçu un montant à hauteur de 31 milliards GNF et nous sommes partis remercier le président de la République colonel Mamadi Doumbouya d’avoir ordonné à son ministre pour pouvoir accompagner la confédération paysanne jusqu’à la base pour le développement du secteur agricole. A réitéré le premier responsable de l’organisation
Selon toujours Moussa Paraya Diallo, les autres pays sont libres et indépendants parcequ’ils ont de quoi à manger, et le président nous a dit qu’il est prêt à accompagner les opérations pour que les résultats soient bons pour le bonheur des populations guinéennes, et pour répondre à cette question,  il ne faut pas faire sortir les images pour dire que le champs est bon et pour que le résultat soit bon et apprécier par les populations, il faut que le panier de la ménagère soit bon. Et c’est pour cela qu’on s’est entendu avec le ministre pour que le prix de la pomme de terre ne dépasse pas 6 à 7.000 GNF en détails pour Conakry.
Aujourd’hui, si le ministre s’engage à mettre le fonds public à notre disposition, nous aussi on s’engage à mettre la pomme de terre à un prix acceptable sur le marché guinéen. C’est pourquoi,  nous sommes en discussion avec celles qui font le marché de Conakry pour que désormais, il y aura un contrôle systématique sur le quoi on s’est entendu avec le ministre de l’agriculture pourque le prix  soit  acceptable  dans tout le pays afin que l’on puisse consommer la pomme de terre au niveau de la Guinée.
Parlant  des  difficultés,  le président a précisé ceci « le président a ordonné immédiatement au ministre d’ agriculture Mamoudou Nagnalen Barry de continuer à construire la chambre froide pour conserver la pomme de terre. En tout cas on estime que le message du premier magistrat de la République est bien compris par le ministre de construire la chambre pour conserver la pomme de terre, mais on ne peut aller dans tous les détails de ce qui s’est passé avec lui. Vous savez pour le développement c’est pas tout de suite, c’est un travail à long terme. Aujourd’hui, si on s’ entend que sur les 31 milliards tout le monde va dire que c’est beaucoup mais sur peu 200 milliards ne suffisent pas. Il faut des lignes de conservation au niveau de Conakry pourque chacun puisse consommer à sa volonté, mais  ça c’est un travail à court, moins et long terme, mais déjà il y a quelques choses pour booster la production ».
Sur l’utilisation des 31 milliards le président a aussi apporter  des précisions en disant « Le président de la République a mis des moyens c’est à nous de travailler pourque les populations soient satisfaites, c’est ce qui cherche le président de la République et c’est ce que nous allons faire. Donc, sur les 31 milliards on va avoir de l’engrais, de motos pompes, des semences, tracteurs ,des motos culture, des produits phytos  et tant d’autres pour qu’il y’ ait des résultats et, ces moyens ont été mis à notre disposition afin que nous puissions trouver la solution à ce qui nous manquait jusqu’à présent.  Donc, avec l’accompagnement du ministère de l’agriculture quelqu’ en soit, on fera quelques choses pour  le marché de Conakry.  »On n’a commencé à accompagner la pomme de terre, demain ça sera la filière igname qui veut accompagner avec 51 milliards de fgn c’est déjà une bonne chose ». À ce niveau,  il faudrait  que vous comprendriez que  l’accord  entre nous avec le ministère de l’agriculture tourne en merveille. Aujourd’hui, on n’ a de répondants c’est pourquoi, on n’a été félicité par le ministre dans son ensemble ainsi que tous les cadres de son département. Mais lorsque vous venez dans la Capitale vous n’avez pas de répondant comment vous allez faire ? C’est difficile donc, le ministre est venu et il a trouvé des répondants sur place,  les gens organisés en groupements, en union, en fédérations des gens organisés en filière déjà installés. Donc pour faire de l’agriculture je ne dirais pas comme à l’européenne ou occidentales c’est des embryons qui commencent à pousser en Moyenne Guinée. Et c’est une chose qu’il a bien aimé et s’il a bien aimé, il ne peut dépeindre ça en noir. Il sait qu’ à partir de là, il peut reppliquer ça au niveau de la Haute Guinée, de la forêt et de la Basse Guinée.C’est déjà un bon départ. Mieux que ça, il trouve des commerçants installés pour la commercialisation de la pomme de terre au niveau de Conakry et dans les différentes régions du pays. Aujourd’hui,  le ministre veut des résultats comme le recommande le président de la République. Pas de résultat sur papier mais de résultats sur le terrain pour pouvoir nourrir la population guinéenne et pour nourrir cette population, on demande à qui? On demande au chef de l’Etat, à son gouvernement et à l’ensemble des accompagnateurs. Le ministre faisant partie de ce gouvernement, je pense que c’est de bonne guerre, où il peut dire j’ai trouvé quelque choses pour accompagner les gens pour sortir des quantités acceptables et de la qualité pour les populations. Parce que si on n’est malade parce qu’on mange mal. Je crois qu’il essaie de faire concrètement pourque les populations aient à manger correctement. Maintenant quand la population continue à manger, concrètement  ça lui fera bien. Aujourd’hui, c’est  une très bonne chose d’accompagner ces gens qui veulent développer le pays à travers cette filière a laissé entendre monsieur Diallo.
Force est de constater qu’on a commencé par  la filière pomme de terre demain ça peut être la filière igname qu’il veut accompagner avec 51 milliards GNF. C’est une bonne chose, je pense que de temps en temps, il faut revenir vers eux mais aussi revenir vers nous pour voir concrètement qu’est ce qu’on a fait avec cet argent », a fait savoir Monsieur Paray Diallo.
Le président des organisations paysannes de Guinée, Moussa Paraya Diallo a enfin  lancé un appel important en affirmant ceci  » Je voudrais juste qu’on soit fidèle à ce que je dis parce que quant on est fidèle, il y’a  moins de problème et demain on va m’interpeller pour me dire, ah tu as dis ça et  je serais responsable. Donc,  il faut qu’on arrête de parler pour travailler beaucoup   en vue de  permettre vraiment aux guinéens d’avoir du mangé ».
N.Moussa Soumah et Aboubacar ll Sylla