Au nombre de deux, lesdits ouvrages sont respectivement « Ma santé souffre » et « la République de Guinée en voie de couverture sanitaire universelle (CSU) ».
Des ouvrages qui ont été présentées lundi, 17 février 2025 aux hommes de médias à l’occasion d’une conférence tenue à Conakry par l’écrivain lui-même. Il a, pour la même occasion, brièvement expliqué le contenu de ces deux romans.
Pour Dr. N’Famara, le premier ouvrage intitulé « Ma santé souffre », explique la situation sanitaire précaire en République de Guinée notamment en raison de l’accès difficile aux soins de santé des populations. De manière romanesque, l’écrivain aborde des cas concrets de
maladies pour illustrer l’ouvrage. Notamment le paludisme chez la femme enceinte, la malnutrition et le diabète chez l’enfant sans oublier l’hypertension artérielle chez la personne âgée, qui, pour lui, constituent le groupe des personnes vulnérables les plus touchées en Guinée.
En face de tous ces maux dit-il, la pauvreté et la complaisance de certains agents de santé, les malades cherchent désespérément à se soigner à l’hôpital, dans les centres de santé, au marché, chez les pharmacies par terre et chez
les tradi-praticiens par tous les moyens.
Bref, le roman « Ma santé souffre » rappelle l’une des
préoccupations ancestrales majeures de l’Homme, comment se soigner ?
Concernant le second, « la République de Guinée en voie de couverture sanitaire universelle (CSU) », l’auteur propose des pistes de solutions tout en rappelant les caractéristiques
de la République de Guinee, de partager les connaissances
scientifiques sur la couverture sanitaire universelle (CSU) et les experiences de certains pays du continent. Même s’il reste encore beaucoup à faire pour que ces pays s’approchent de l’idéal de
la CSU, pour l’auteur, l’espoir d’y parvenir est bel et bien permis. Des démarches qui, selon l’auteur ont été entamés grâce aux autorités du pays avec pour but d’offrir des soins de santé de qualité à la population. Cela, en prenant en charge les 80% de la prise en charge sanitaire des fonctionnaires à travers leurs cotisations mensuelles.
Raison de plus pour lui, d’inviter les citoyens du pays à s’investir dans cette dynamique pour accompagner le gouvernement à l’atteinte de cet objectif aussi bien important.
C’est dans cet esprit qu’il a souligné : « Si la République de Guinée souhaite s’appuyer sur les mutuelles de santé communautaires dans son cheminement vers la CSU, elle doit absolument réexaminer la pertinence de l’adhésion volontaire et la gestion communautaire des mutuelles. En sachant bien que les défis de l’adhésion obligatoire et la professionnalisation de
la gestion des mutuelles de santé communautaire sont énormes » a-t-il noté.
Naby Moussa Soumah