Il s’agit d’un document de 900 pages, synthétiser en 180 pages que la direction nationale des affaires politiques et de l’administration électorale a présentée avec plus de détails jeudi, 31 octobre aux représentants des médias et de la société civile.

Une rencontre qui s’est tenue dans la salle de réunion du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation en présence de ses cadres.

Cette mission s’inscrit dans deux dynamiques fondamentales à savoir : apporter des éléments de réponse aux questions essentielles relatives aux défis majeurs de la refondation de l’État voulu par le CNRD en sa tête, le Chef de l’État, le Général de Corps d’Armée, Mamadi Doumbouya. Et aussi, de s’assurer de la conformité des activités des partis politiques sur le prisme des dispositions de la loi organique L91002 du 23 décembre 1991 portant charge des partis politiques en République de Guinée, donc, la base légale. Cela, pour créér une base de données de gestion de fichiers des partis politiques, identifier les sièges dans les préfectures et les communes le grand Conakry, sans oublier de s’assurer également de la cheminée effective des activités d’éducation à la citoyenneté et de la gouvernance des organes des partis politiques.
Au sortir de la rencontre, le représentant du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), Moussa Iboun Conté a salué la démarche méthodologique menée par le MATD. Un travail qui, selon lui, n’est dirigé contre personne.
« Je salue la démarche méthodologique du département, car, elle n’est dirigée contre personne. Il faut reconnaître que le travail a été bien fait. Cela devrait permettre aux partis politiques qui ont été évalués de se remettre en cause en qualifiant de plus leur travail. Parce que ceux qui prétendent diriger la République de Guinée doivent être en règle vis-à-vis du cadre juridique et constitutionnel de la Guinée » a-t-il dit.
Reconnaissant la nécessité de faire le compte rendu aux acteurs et à toutes les parties prenantes, la directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale, Mme. Djénab Camara pense que la presse et les plateformes de la société civile qui travaillent sur le terrain en contact direct avec les citoyens, doivent être bien informé. C’est pourquoi dit-elle, il faut leur donner la bonne information pour qu’à leur tour, ils puissent informer les populations à la base sur le bien fondé des travaux réalisés par cette mission d’évaluation des partis politiques.
A rappeler que cette mission d’évaluation a abouti à la dissolution de certains partis politiques, d’autres suspendus et la dernière catégorie a été mise en observation pour non respect des critères.
                         Sékouba Kourouma
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