C’est ce lundi, 4 novembre dans la salle de conférence de la mairie de Matam que s’est déroulé cet atelier de formation en présence du président de la délégation spéciale de ladite commune, Aliou Badra Cheickna Koné entouré de ces cadres. L’objectif vise à offrir une compréhension approfondie du mécanisme de gestion des plaintes (MGP) avec un accent sur VBG/EAS/HS à travers le présent atelier.
A l’entame, le responsable de la communication du Wardip-Guinée, Sékou Sow a, au nom de son coordinateur, souhaiter la bienvenue à cet important atelier de formation.
« Cet atelier de formation a pour but, la mise en place du COGEP dans la commune de Matam. Vous serez fortement équipé d’outils techniques nécessaires à la gestion de toute plainte. Il faut retenir que l’objectif assigné au projet Wardip-Guinée ne pourra véritablement être atteint en l’absence des citoyens, les populations dont vous avez l’autorité de gérer, s’approprient les valeurs qu’il prône telles que : la citoyenneté, la non-violence« .

La spécialiste du brigade social du projet WARDIP-Guinée, Mme. Camara Fanta Kouyaté a dit : « notre pays, la République de Guinée est confronté à une situation qui est la déserte en numérique. Donc, l’objectif de ce projet c’est non seulement facilité la numérisation au niveau de la Guinée, mais aussi nous permettre de compétir avec la sous-région en matière de digitalisation ».
Cela, en mettant en place un mécanisme de gestion de plainte qui sera lier aux projets, sa prise en compte et qu’il soit traité pour ne pas qu’il aille au-delà de la maîtrise du projet .
« Au sortie de cet atelier de formation, nous voulons outiller les comités que nous allons mettre en place dans les communes, les redynamiser et renforcer leurs capacités par rapport aux objectifs du projet. Un projet qui est sous la tutelle du ministère des postes des Télécommunications et de l’Economie Numérique ».
Le président de la délégation spéciale de Matam, Aliou Badara Cheickna Koné a exprimé son engagement à soutenir l’initiative. Car, dit-il, nous sommes des perpétuels apprenants qui nous pousse tous les jours aller à l’enprentissage. Raison pour laquelle, il n’a pas manqué de remercier les formateurs qui ont consacré leurs temps pour transférer leurs compétences aux chefs de quartiers et aux responsables communaux.
A rappeler cette semaine poursuivra dans les autres communes de Conakry.
Ibrahima Sory Bangoura