La 18e Assemblée générale de l’Organisation des agences de presse d’Asie-Pacifique (OANA) s’est conclue mardi dans la capitale iranienne Téhéran par un appel à utiliser de nouvelles façons d’élargir la coopération des médias et à utiliser les technologies modernes pour mieux répondre aux besoins du public.
Pas moins de 60 directeurs, chefs d’équipe ou rédacteurs en chef de 35 agences de presse membres ont participé à l’événement de deux jours organisé par l’agence de presse de la République islamique d’Iran (IRNA).
La réunion a publié un communiqué final reconnaissant que les organisations médiatiques ont adopté de nouvelles stratégies et technologies pour se prémunir contre l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les modes de couverture traditionnels, afin de mieux répondre aux besoins du public.
Le communiqué indique également que les membres de l’OANA continueront à partager leurs expériences et à renforcer leur coopération pour se familiariser avec les nouvelles conditions, lutter contre les fausses nouvelles et renforcer la crédibilité des reportages et des produits d’information.
Défendant le droit du public d’accéder à des informations exactes, poursuit le texte, les membres de l’OANA réaffirment qu’ils ne laisseront pas des considérations politiques influencer négativement leur devoir professionnel de rapporter les réalités.
Les normes internationales telles que la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale des pays doivent être reconnues, en particulier par les médias professionnels, souligne le communiqué.
Selon son site officiel, l’OANA a été fondée en 1961 à Bangkok, en Thaïlande, à l’initiative de l’UNESCO pour garantir l’échange direct et libre d’informations entre les agences de presse d’une région qui abrite plus de la moitié de la population mondiale.
Xinhua