Ouverts depuis quelques semaines, les  négociations tripartites (gouvernement-mouvement syndical et le patronat) relatifs à l’augmentation des salaires des fonctionnaires et du secteur privé sans oublier d’autres points revendicatifs se poursuivent en Guinée. Vendredi 10 novembre, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory Condé a reçu les représentants des structures syndicales et le patronat pour poursuivre les négociations. Une rencontre tripartite qui a connu des avancées significatives sur les principaux points de revendications à l’image du contrôle de permis de conduire et la carte grise pour soulager davantage les populations.

Au sortir de la salle, le porte-parole du mouvement syndical, Abdoulaye Barry a rappelé : « Les discussions ont porté sur les cinq points qui sont entre autres : la baisse du prix des permis de conduire et la carte grise. Car, les travailleurs et travailleuses commencent à souffrir à cause de ce contrôle qui est mis en place concernant le contrôle des permis de conduire. A ce niveau, le gouvernement est d’accord pour qu’on essaye de renégocier. Mais, d’ici là, nous avons demandé au représentant du gouvernement autour de la table, de surseoir à ce contrôle » note t-il.
Le secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction Publique, Aboubacar Kourouma a rassuré : « On est pas loin de sortir la fumée blanche. Parce que, le gouvernement a donné plus de détails sur son offre qui ne se limite pas qu’au 30 %, nos partenaires du mouvement syndical ont compris les détails qui ont été donnés. Ils ont revu leurs revendications de 50 %, avec laquelle ils sont venus le matin. Ils sont descendus à 40 %. Nous n’avons fait que suspendre les négociations, aujourd’hui » a-t-il dit.
Parlant du contrôle de permis de conduire et la carte grise, Aboubacar Kourouma a souligné : « Dans ce protocole d’accord, il y a des mesures qui ont été déjà prises, pour la baisse du coût de ce titre de transport ainsi que le report du contrôle. Ce que nous avons dit à nos partenaires, c’est que ces accords trouvés, doivent être considérés comme des acquis » a-t-il conclut.
Ils sont également rassuré que les négociations vont se poursuivre dans les jours à venir.
                               Sékouba Kourouma