C’était à la faveur du lancement officiel des activités des 72 heures du livre samedi, 23 Avril que l’écrivain en question a exprimé ce noble souhait. Celle qui vise à donner un élan de solidarité à la population guinéenne pour non seulement favoriser le vivre ensemble mais également à l’éducation de sa jeunesse dans sa globalité. Ce qui ouvrira forcément la voie au développement de notre pays pour le plus grand bonheur des centaines et des milliers d’âmes.A cette occasion, l’écrivain Dr. N’Famara Camara a salué et remercié les initiateurs du projet 72 heures du livre de Conakry. Une initiative qui vise à promouvoir la lecture dans notre pays en vue d’une jeunesse bien formée et bien cultivée. Car, pour Dr. N’Famara, une jeunesse bien formée et informée ne vise que le progrès de son pays par l’entremise de l’entrepreunariat qui offre un cadre de vie idéale contrairement à la vie de délinquence.C’est un évènement qui nous permet de promouvoir la culture du livre dans notre pays, la formation et l’information de sa jeunesse a-t-il dit.Auteur de deux ouvrages dont le premier parle de la guerre civile et le sécond les espoirs perdus, ces oeuvres contribuent non seulement à la formation des jeunes mais également à la réconciliation nationale en vue de pousser les guinéens à regarder dans la même direction à travers ces productions littéraires.C’est aussi dit-il ma manière de contribuer en temps qu’écrivain, à l’éducation citoyenne. Pour pérenniser cette paix, il faut continuer d’informer et à conscientiser la jeunesse guinéenne dans ce sens pour aboutir le but visé qui est de préparer le futur.Parlant du thème retenue cette année par les organisateurs de la cérémonie qui est » Sauvegarde du patrimoine et paix sociale « , Dr. N’Famara Camara dira: << Je peux dire que c’est une heureuse coïncidence dans la mesure où mon deuxième roman intitulé les espoirs perdus, parle de paix et l’unité nationale. Pourtant, lorsque je l’écrivait, je ne m’attendait pas à ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays. Quand j’ai raconté l’histoire où le quotidien des guinéens depuis les premières heures de notre indépendance à nos jours, je ne savait pas qu’à partir de 2020 que les choses allaient changer. Aujourd’hui, nous sommes dans la transition, c’est pourquoi on parle de paix, de la réconciliation et de l’unité nationale sans oublier la conscientisation de la jeune génération, et de rappeler de tout ce qui s’était passé pour un changement positif de mentalité >>.Ce changment dit-il ne concerne pas que les chefs, mais plutôt de la base au sommet pour que notre pays puisse aller de l’avant. Parce-que faire mal à cette transition n’est à l’avantage de personne. Il faut qu’on inculque cette culture de paix à tous les guinéens à travers nos canaux de communications (sensibilisation, le roman, les pièces théâtrales…) pour éviter les erreurs du passé et regarder dans la même direction a-t-il conclu.Sékouba Kourouma
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