Dans le cadre du renforcement de la paix en Guinée, la section syndicale du secrétariat général des affaires religieuses a organisé ce mercredi, 26 février, une cérémonie de lecture du Saint Coran suivie d’une conférence-débat dans la cour de la Grande Mosquée Fayçal de Conakry.
Une cérémonie pour laquelle des chefs religieux venus des communes de Conakry avaient pris part. On notait également la présence de l’ambassadeur de la paix en Guinée, Elhadj Djériba Diaby, la directrice générale de la pension militaire et des anciens combattants, la Générale, Fatoumata Yarie Sylla ainsi que de plusieurs invités.
Placée sous le thème : « Le rôle de la guinéenne dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale et vivre ensemble en Guinée et à l’Étranger », cette organisation met à contribution le rôle crucial de la junte féminine en faveur de la promotion de la paix et la cohésion en Guinée. Car, pour les organisateurs, la paix et la cohésion sont deux éléments essentiels qui contribuent efficacement au développement d’une nation en faveur des centaines de milliers des citoyens du pays.
L’organisatrice la cérémonie, Hadja M’Mamy Sylla, secrétaire générale de la section syndicale du secrétariat général des affaires religieuses a noté : « Nous sommes rassemblés ici pour une cérémonie de lecture du Saint Coran et d’invocations, dédiée à la paix, à la stabilité et à la prospérité de notre chère nation. Cela, pour démontrer une fois de plus notre attachement aux valeurs fondamentales qui nous unissent à savoir : la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble ».
Ces principes, puisés dans les enseignements du Saint Coran, sont les piliers de toute société harmonieuse et prospère.
« Nous avons le devoir de les préserver et de les renforcer afin d’assurer un avenir empreint de sérénité et de fraternité pour notre nation ».
Sur la même lancée, Hadja M’Mamy Sylla a déploré l’attitude de certaines personnes qui se servent des réseaux sociaux pour mettre en péril la paix et la stabilité pour des fins personnelles.
« Aujourd’hui, alors que nous œuvrons pour une Guinée unie, nous assistons malheureusement à l’usage des réseaux sociaux comme un instrument de division et de haine. Trop souvent, des jeunes filles et femmes deviennent célèbres non pas pour leur sagesse ou leur intelligence, mais pour des propos destructeurs et des polémiques inutiles.Nous avons la responsabilité d’utiliser nos plateformes pour sensibiliser à la paix et promouvoir des valeurs dignes et respectables (…). Nous devons préserver cette noble mission qui nous incombe et éduquer nos enfants dans l’esprit du respect » conclut-elle.
La Rédaction