Le ministère de la sécurité et de la protection civile à travers l’OPROGEM a organisé du 24 au 28 mars, la campagne de sensibilisation dans les établissements scolaires sur les violences basées sur le genre. Objectif, échanger avec les élèves et les encadreurs sur les conséquences de la criminalité infantile. Également, les apprendre le contenu d’arsenal juridique afin qu’ils sachent de s’orienter dans une institution étatique pour rétablir dans ses droits en cas de victime d’un acte réprimé par la loi.
La rencontre a été présidée par directrice générale de l’OPROGEM, commissaire divisionnaire de police, Marie Gomez  dans l’enceinte du lycée Almamy Ismaël Sogbé Bangoura « AISB ». On notait également la présence du secrétaire général chargé de l’administration de la préfecture de Coyah, Lancinet  Kaba , représentant du préfet, le Directeur préfectoral de Coyah, du commissaire central, M Mansa Madi Condé ainsi que les encadreurs de l’école.
Au cours de cette rencontre, la projection a été faite sur les cas des violences basées sur le genre enregistrées à travers du pays.
L’occasion a été opportune pour le proviseur du lycée Almamy Ismaël Sogbé Bangoura, M. Jean Haba a soutenu que le passage l’OPROGEM a salué l’initiative qui, selon lui, vise à sensibiliser la jeune génération sur les méfaits de la mauvaise conduite. Cela dit-il, va contribuer efficacement à la protection des enfants surtout des jeunes filles.
C’est dans cette optique, qu’il a sollicité auprès des autorités de clôturer de son école afin de faciliter les autorités de l’école à l’installation des caméras de surveillance pour mieux contrôler.
De son côté, la directrice générale de l’OPROGEM, Marie Gomez a noté : « cette campagne de sensibilisation à été initiée sous la clairvoyance du Président de la République, le Général d’Armée, Mamadi Doumbouya à travers le ministère de la sécurité et de la protection civile. La préfecture de Coyah a été la deuxième étape de cette campagne de la sensation, après Dubreka. J’invite donc les citoyens,  surtout les encadreurs d’élèves à s’investir pour que  les odieux crimes qui ont été enregistrés dans les années précédentes à Coyah, ne se répètent plus jamais dans les établissements scolaires. En tout cas, les forces de sécurité sont prêtes à intervenir sur des cas de violences basées sur genre avec tolérance zéro ».
Pour sa part, le directeur préfectoral de l’éducation de Coyah, Lancinet Kaba a lancé a invité les parents d’élèves à œuvrer aux côtés des encadreurs d’élèves pour mieux encadrer contrôler la situation. Car, pour lui, l’école appartient à toutes les communautés.
« Les parents d’élèves doivent aider les encadreurs pour lutter contre des crimes organisés au niveau des établissements scolaires » a-t-il sollicité.
Il a également réitéré son engagement à passer régulièrement les messages de sensibilisation dans les autres écoles de sa juridiction.
Abdoulaye Keita