Pour mieux repositionner notre agriculture, il faudrait redoubler d’effort afin d’accroître la production et la productivité des filières porteuses en vue d’assurer la sécurité alimentaire.
Des nombreux projets et programmes du développement agricole ont été exécutés voir en voie d’exécution sur le terrain mais la somme d’expérience d’être examiné par les techniciens-spécialistes afin de donner la substance de ce secteur des priorités de priorité.
Plusieurs projets agricoles font actuellement parler d’eux, c’est le cas de l’agriculture familiale, résilience et marché (Agri FARM) financé à hauteur de 120 millions de dollars US par le FIDA, l’OFID, la BADEA et l’État guinéen dont la cellule de coordination est basée dans la ville de Mamou.
Agri FARM mis sur pied pour une durée de 6 ans reparti en deux étapes de trois ans chacune, ce programme couvre les préfectures de Dabola, Dinguiraye, Kankan, Kérouané, Kouroussa, Mandiana, Siguiri, Dalaba, Gaoual, Koubia, Koundara, Lélouma, Mali, Mamou et Tougué.
L’objectif visé par ce projet est d’appuyer les efforts des producteurs dans leur agriculture familiale à savoir la production du riz, maïs et aussi les activités de maraîchage, agroforesterie et le petit élevage.
Les autorités gouvernementales ont initié récemment le développement de la filière café-arabica dans la région du Fouta Djallon avec la distribution de 1.008 kg de sésame blanc à des fins de multiplication auprès des stations de recherche agronomique et des paysans.
Outre le café robusta produit en Guinée forestière, le café arabica s’est vue distribué pour la première fois 1.800.000 plants à 3.852 paysans pour une superficie de 1200 ha ainsi que 120 kg de semences maraîchères à plus de 3.800 bénéficiaires pour la Moyenne Guinée.
L’ambition des autorités vise à assurer en priorité l’auto-suffisance alimentaire des populations en riz, de diversifier les productions vivrières et de promouvoir les cultures d’exportation.
                       Alioune Diallo
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