C’est à l’occasion de la célébration de la fête internationale du travail tenue mercredi, 1er mai au stade de Coléah dans la commune de Matam à Conakry que le ministre du Travail et de la Fonction Publique, François Faya Bourouno a fait cette déclaration.
Une manière pour lui de rassurer au nom du gouvernement Bah Oury que les autorités n’ont aucune dent la presse.
« Nous avons attentivement écouté les préoccupations exprimées par les travailleurs à travers leurs représentants. Ces revendications sont aussi les miennes et restent prioritaires pour le gouvernement conduit par le premier ministre chef du gouvernement, Amadou Oury Bah.
Je vous assure que nous sommes entièrement engagé à soutenir toutes les initiatives qui visent à améliorer les conditions de vie et de travail de chaque travailleur et travailleuse de Guinée. 
J’ai suivi vos messages, les travailleurs de la presse. Je vous assure que le gouvernement ne veut pas tuer, ni museler la presse. Cette préoccupation est dans les priorités gouvernementales. Pour preuve, il y a un projet de convention collective en cours d’élaboration. Dans les prochains jours, l’inspection du travail se mettra en rapport avec les acteurs concernés pour finaliser l’élaboration de cette convention, parce que  le gouvernement veut le travail décent dans la presse. Nous voulons désormais des relations professionnelles formalisées entre les employeurs et les employés du secteur de la presse » a-t-il conclut.
                         Sékouba Kourouma