C’est une initiative du département de l’action sociale, de la promotion féminine et des personnes vulnérables à travers le centre d’autonomisation et d’entrepreunariat des femmes/filles (CAEF) qui vise à vendre la qualité du savoir faire des apprenants dudit centre. Un restaurant dans lequel les aliments préparés les apprenants seront vendus en première ligne. Ledit restaurant a été inauguré jeudi, 3 août 2023 au quartier camayenne dans la commune de dixinn à Conakry en présence des cadres de ladite direction ainsi que plusieurs autres cadres.
A cette occasion, la directrice générale du centre d’autonomisation et d’entrepreunariat des femmes/filles de camayenne, Mme. Oularé Alimatou Baldé, exprimant sa satisfaction à l’endroit de ses chefs hiérarchiques pour l’ouverture du présent restaurant sans oublier d’autres efforts, évoquée quelques difficultés auxquelles font face sa direction pour sa bonne marche.
Parmi ces tares on peut citer le non paiement régulier de la mensualité par des apprenants fixé à 20.000 gnf/mois. A cela, s’ajoute d’autres difficultés d’ordre financier entrainant ainsi des failles.
C’est dans cette optique qu’elle a invité les autorités guinéennes et les partenaires, à multiplier davantage les efforts qu’ils fournissent depuis belles pour lui permettre d’accomplir sa mission à lui confié.
« Nous sommes très ravis d’avoir ce restaurant dans lequel nous allons vendre nos propres productions. Mais, nous demandons encore au gouvernement à travers notre département tutelle et aux partenaires de continuer de nous aider. Car, les difficultés auxquelles nous faisons face sont très nombreuses à telles point que nous sommes parfois à bout de souffle (…). Nous voulons faire plus que ce que nous faisons déjà, mais les moyens nécessaires font parfois défaut » souligne Alimatou Baldé.
A noté que les Centres d’Autonomisation et d’Entrepreneuriat des Femmes/Filles (CAEF) sont des structures d’incubation, d’innovation et d’accompagnement
destinées aux Femmes/Filles non-Scolarisées, déscolarisées et les Filles mères pour l’apprentissage des métiers en vue de leur insertion socioéconomique. Ils constituent une réponse du Gouvernement aux enjeux et défis relatifs à l’entrepreneuriat et à l’autonomisation des Femmes/Filles issues de milieux défavorisés, en quête de revenus et d’emplois décents et inaptes à intégrer un cursus normal de formation académique.
Sékouba Kourouma
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